Koh-Lanta, ce n'est pas qu'une histoire de survie, c'est également une histoire d'argent. En effet, les candidats sous tous rémunérés pour leur participation, leur salaire étant établi par un contrat de travail. Qui plus est, ils reçoivent plusieurs primes, dont la fameuse prime de confidentialité. Certains aventuriers de la saison des 4 Terres n'auraient apparemment pas respecté le secret et se seraient donc vu priver des 700 euros brut normalement accordés. Et la règle veut que dans ce cas, tout les candidats sans exception soient sanctionnés. Mais Carole Collado ne l'entend pas de cette oreille.
Celle qui a intégré l'équipe des Bleus, et donc de la région du Sud, en 2020 ne comprend pas pourquoi elle est concernée par cette affaire et n'a pas reçu sa prime. Ainsi, elle se lance dans une procédure judiciaire auprès du conseil des prud'hommes contre la production de Koh-Lanta. "La production nous dit qu'il y a eu des fuites mais sans nous apporter de preuves. Seul le nom de Marie-France était sorti dans la presse belge quelques mois avant la diffusion mais c'est son problème et pas le mien, je veux ma prime. Je ne peux pas laisser passer ça et j'ai fait appel à un avocat", a-t-elle fait savoir à TV Mag. D'après nos confrères, "d'autres candidats de Koh-Lanta, les 4 terres pourraient également y prendre part".
Contactée par Purepeople.com, la société de production ALP nous a confirmé avoir des preuves contre certains aventuriers. "Contractuellement les aventuriers sont solidaires de la confidentialité de leur participation et du contenu de la saison. Il y a eu une première fuite qui a vu le participant de ladite fuite privé de sa prime. Un rappel des clauses de confidentialité a alors été adressé à tous les autres. Malheureusement, les clauses n'ont pas été respectées ensuite. Nous avons des preuves qu'il y a eu non respect de la confidentialité par certains aventuriers. Nous ne donnerons pas les noms des aventuriers n'ayant pas respecté la clause de confidentialité pour qu'il n'y ait pas de représailles contre les fautifs mais les aventuriers peuvent venir consulter ces preuves s'ils le souhaitent".