La jalousie suscitée par la réussite de Thomas, candidat de L'amour est dans le pré 8, serait-elle à l'origine de "l'affaire Thomas" ? C'est en tout cas ce que pense le principal intéressé, accusé de "sévices graves et d'actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif".
L'affaire a éclaté samedi dernier. Thomas aurait laissé mourir l'un de ses chevaux alors qu'il était absent, occupé par une formation. Celui-ci, qui s'est exprimé une première fois, a déclaré qu'il avait soigné le cheval et qu'il ne lui restait que quelques heures à vivre. Il l'avait ainsi recouvert d'une couverture et d'une bâche servant de paravent. C'est un voisin anonyme, qui a appelé un refuge animalier, pour "prendre en charge" le cheval, qui est mort dans la journée du 4 mars 2013.
Mais qui est donc cet anonyme ? "Apparemment, c'est quelqu'un qui me connaît", explique Thomas, interrogé par nos collègues du site de TV Magazine. Pour lui, pas de doute, sa réussite a attisé la jalousie. "C'est clair et net", répond celui qui déclare également : "En dix ans, j'ai réussi à monter mon petit élevage, à faire quelque chose qui marche plutôt pas mal. Et il y a beaucoup de jalousie. Chez les voisins notamment. Ça ne plaît pas forcément à tout le monde qu'il y ait une personne qui réussisse..."
Aujourd'hui, Thomas n'est pas au mieux, loin de là. Il dénonce l'acharnement. Lorsqu'on lui demande son état, il répond : "Pas terrible, au niveau mental. Je suis surtout très énervé de tout ce qui peut se dire et de la manière dont les propos et les faits peuvent être transformés. (...) Ça fait dix ans que je fais tout pour mon élevage et puis, à partir du décès d'un poulain qui était malade, on me fait soudain passer pour la pire des personnes..."
Mais revenons sur les conditions dans lesquelles est décédé l'animal. Thomas rappelle qu'il l'avait vu avant de partir à Paris et qu'il lui avait donner une dose de tranquillisant.
C'était sa pâture habituelle. Le fait de le mettre à l'abri n'aurait rien changé. L'agriculteur déclare qu'il savait que l'état de son poulain se dégraderait très vite. Et à la question de la présence d'un humain à ses côtés au moment où il vivait ses derniers moments, il déclare : "Je ne peux pas toujours solliciter quelqu'un pour mes chevaux. Une personne à son chevet, ça n'aurait empêché qu'une chose : que le voisin ou la personne malveillante vienne mettre son nez dans cette histoire. Ça n'aurait en rien aidé l'animal." Thomas de préciser que le cheval était mourant et non agonisant.
Quid de l'euthanasie ? Le gendarme, qui a entendu Thomas dans l'enquête, lui a dit : "On a bien compris que vous ne maltraitez pas votre animal. On a déjà vu bien pire. Mais le fait de ne pas l'avoir fait euthanasier est considéré comme une maltraitance." Mais Thomas n'avait jamais été confronté à l'euthanasie animale.
Pour l'heure, le jeune homme ne compte pas prendre un avocat. "Prendre un avocat est une chose très coûteuse", avoue l'agriculteur dans un premier temps. Avant d'ajouter : "Ce serait aussi créditer les accusations portées contre moi. Certains diraient que je me sens coupable et verraient le recours à un avocat comme une sorte d'aveu." Il se dit également harcelé, insulté par des anonymes qui le contactent par mail, par téléphone et sur les réseaux sociaux. Mais il peut notamment compter sur le soutien de ses deux prétendantes dans L'amour est dans le pré 8, Marie et Pauline, qui, l'ayant vu à l'oeuvre avec ses animaux pendant une semaine, n'ont pour leur part pas de doute en ce qui concerne sa culpabilité et lui ont adressé des messages de réconfort.