Né le 8 octobre 1946 à Paris, Jean-Jacques Beineix s'est éteint à l'âge de 75 ans. Il est décédé à son domicile parisien des suites d'une longue maladie.
Réalisateur, écrivain et producteur de cinéma français, il avait débuté sa carrière en 1969 en travaillant en tant qu'assistant-réalisateur de Jean Becker pour la série télévisée Les Saintes Chéries de Claude Berri (1970). Sept ans plus tard, il décide de réaliser son premier court métrage baptisé Le Chien de M. Michel. Très vite, il se fait remarquer et obtient même le premier prix au festival de Trouville. En 1980, Jean-Jacques Beineix imagine son premier film long métrage, Diva, puis créé sa propre société de production Cargo Films en 1984.
C'est en 1986 qu'il réalise son plus gros succès cinématographique, le film 37°2 le matin avec des acteurs comme Jean-Hughes Anglade, Béatrice Dalle, Gérard Darmon mais aussi Jacques Mathou. Un véritable carton qui fait décoller la carrière de Jean-Jacques Beineix qui obtient même pour ce film le César de la meilleure affiche en 1987.
Quelques minutes seulement après l'annonce de la mort du réalisateur, Béatrice Dalle a tenu à lui rendre hommage sur Instagram. "Zorg et Betty sont orphelins... une des plus belles pages de ma vie vient de se tourner... Je t'aime", a-t-elle écrit en référence aux personnages de 37°2 le matin.
En 1992, son film IP5 est également devenu culte dans le milieu du 7e art.
Passionné par le cinéma mais aussi par la littérature, il écrit à l'automne 2006 le premier tome de ses mémoires Les Chantiers de la gloire. Interrogé au sujet de cette oeuvre, il confiait s'être inspiré du film de Stanley Kubrick Les Sentiers de la gloire pour son titre. Touche à tout, il a réalisé sa première mise en scène théâtrale en 2015 inspirée de la vie de Kiki de Montparnasse.
Consécration ultime pour le réalisateur, il avait été président du jury du 29e festival international du film de Tokyo en 2016.