C'est l'une des figures historiques de Top Chef. En 2010, Thierry Marx participait au lancement de la compétition culinaire de M6, coachant et jugeant des chefs en devenir pendant quatre belles années. Malheureusement, en raison d'un emploi du temps surchargé, entre son restaurant, son centre de formation en boulangerie ou encore sa fondation qui forme les détenus à la cuisine, il décidait en 2014 de quitter l'émission, au profit de Philippe Etchebest.
Depuis, Thierry Marx est toujours autant happé par ses multiples activités, mais il a toutefois trouvé le temps de venir discuter avec Jordan Deluxe mardi 26 mai 2020 sur le plateau de Non Stop People. Forcément, l'animateur a souhaité aborder avec son invité ses années Top Chef, et plus particulièrement le salaire qu'il percevait pour son rôle de juré. "J'ai dû gagner, pour une saison, 10 000 ou 12 000 euros, quelque chose comme cela, si je me rappelle bien", révèle-t-il avec honnêteté. Une somme confortable qu'il juge pourtant comme n'étant "pas énorme". "Mais pour moi l'argent n'est pas une valeur. Et je dis ça en en ayant beaucoup manqué", a-t-il ajouté, reprenant ensuite une citation de Coluche : "L'argent, ça va, ça vient. Et quand ça vient, ça va."
Thierry Marx s'estime en revanche riche mais... "riche de dettes". En effet, comme beaucoup de ses confrères dans la restauration, le célèbre est chef ne peut plus exercer son activité principale en raison de l'épidémie de coronavirus. "Le monde économique gastronomique est à l'arrêt", se désole-t-il. C'est donc tout naturellement qu'il partage les récents coups de gueule de son camarade Philippe Etchebest, lequel s'est même entretenu avec Emmanuel Macron. "Il a eu raison de tirer la sonnette d'alarme à sa façon", lui reconnaît-il.
Thierry Marx demeure néanmoins optimiste quant à la suite des événements. "Je ne suis pas de nature inquiète, souligne-t-il. Je pense qu'il y aura de nouveaux projets et des opportunités à saisir. Il y a effectivement l'école du deuil qui va arriver, parce qu'il y a des affaires que nous avons qui ne perdureront peut-être pas. On fera tout pour les sauver, mais c'est un moment d'anxiété, mais je ne veux pas tomber dans l'effet tunnel de la panique."