L'épidémie de coronavirus qui touche le monde entier aura particulièrement ébranlé le secteur de la restauration. En France, pendant près de deux mois, les établissements ont dû fermer leurs portes en urgence le 14 mars dernier, se retrouvant ainsi pour la grande majorité dans une situation quelque peu précaire. Les chefs les plus connus sont nombreux à avoir tiré la sonnette d'alarme, à l'image de Philippe Etchebest ou encore Hélène Darroze, afin de faire avancer les choses.
Pour d'autres, la nouvelle a encore du mal à être digérée. C'est notamment le cas de Ghislaine Arabian. Interrogée sur le sujet dans On n'est pas couché samedi 30 mai 2020, l'ancienne jurée de Top Chef a fait part de sa grosse colère vis-à-vis de la décision radicale du gouvernement. "Je suis dans un état de sidération depuis le 14 mars. J'ai tellement été sidérée d'apprendre à 20h que, à minuit, c'était terminé... Sans même quelques prémices, ça a été extrêmement brutal... Ça m'a mise dans un état de sidération dont je ne suis pas sortie", a-t-elle confié à Laurent Ruquier.
On est pestiférés
Cette mesure inédite, elle a eu d'autant plus de mal à l'accepter que la cheffe étoilée n'était pas à Paris pour tenter de sauver les murs. Ce n'est que le 8 mai dernier qu'elle a pu commencer à effectuer de la vente à emporter, à son grand regret. Et alors que les restaurants peuvent enfin accueillir leurs clients à compter de ce mardi 2 juin, les habitants des départements en zone orange, eux, doivent se contenter des terrasses. Un énième problème pour Ghislaine Arabian, qui n'en possède malheureusement pas dans le 14e arrondissement de la capitale. "Maintenant, on est en orange, donc j'estime qu'on est pestiférés. Ça, ça me met encore plus en colère, s'est-elle agacée. Je n'ai pas ma terrasse ! Et mon voisin n'a pas la terrasse ! Donc on est tous les deux avec le poing en l'air, on gueule !"
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a pourtant indiqué qu'il était possible d'étendre son territoire et d'user par exemple de places de parking en guise de terrasses. Mais, sans surprises, la mairie se retrouve débordée. "On a téléphoné à la mairie : 'Ah bah oui, on ne sait pas, vous comprenez, avec les événements... Les dossiers sont sur les bureaux...' Oui, mais la terrasse, s'il vous plaît !", a expliqué Ghislaine Arabian. Affaire à suivre...