C'est un terrible drame qui vient de se produire au Brésil. L'acteur de 44 ans Jefferson Machado Costa, qui s'était fait connaître en jouant dans la série Reis, évoquant les luttes de pouvoir durant le règne de Salomon, a été retrouvé mort dans d'affreuses circonstances. Alors qu'il était porté disparu depuis plusieurs mois, son corps a été découvert le 22 mai dernier dans l'arrière-cour d'une maison de Rio de Janeiro, a fait savoir la famille dans un communiqué. Il a été ligoté et placé dans un coffre puis enfoui sous deux mètres de terre et une dalle de béton. Son cadavre présentait également des traces de strangulation, toujours d'après les mots de sa famille.
"Cette découverte nous confronte à la cruauté présente dans notre société actuelle et nous motive à chercher la vérité et obtenir justice", a notamment déclaré sa mère, elle qui s'est également exprimée sur le principal suspect de ce terrible meurtre, à savoir un homme qui s'était présenté à Jefferson Machado Costa comme un producteur capable de lui trouver un rôle décisif pour l'évolution de sa carrière. Elle se méfiait beaucoup de cet individu au comportement toxique, qui a d'ailleurs été interpellé suite à la découverte du corps.
Il était inquiet
Elle l'a notamment qualifié de "psychopathe", et expliqué avoir reçu des messages prétendument écrits par son fils après sa disparition, mais qui selon elle n'ont pas été écrits par lui. Pour émettre ces doutes, elle se base notamment sur la formulation utilisée dans ces messages, qui ne correspond pas à celle utilisée habituellement par son fils. A noter que ce suspect aurait pris le soin de prévenir la famille qu'il était en déplacement à São Paulo à cette époque.
D'après une amie du comédien, cet homme s'invitait régulièrement chez lui, se montrant parfois médisant en absence. Elle a également évoqué l'hypothèse selon laquelle cet individu éprouvait des sentiments à l'égard de l'acteur. Des sentiments toutefois pas réciproques. "La dernière fois que nous nous sommes parlé, c'était le jour de son anniversaire, le 19 janvier. Il se méfiait de cet ami. Il était inquiet. Quelque chose se passait. Il ne se sentait pas à l'aise", a-t-elle notamment expliqué dans le communiqué. Une affaire qui donne froid dans le dos...