






La préparation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 bat son plein. Après l’attribution de l’événement à la France, une question essentielle reste en suspens : qui prendra la tête du comité d’organisation ? Le nom de Martin Fourcade circulait avec insistance, mais l’ancien biathlète a finalement renoncé, pour des raisons personnelles. Il a notamment affirmé ne pas vouloir "sacrifier ses convictions", rapporte Nice-Matin, mercredi 12 février 2025. Un retrait qui a suscité de nombreuses réactions, notamment celle de Nathalie Péchalat.
L’ancienne championne de patinage artistique et ex-présidente de la Fédération française des sports de glace n’a pas caché son incompréhension. "A titre personnel, je suis catastrophée qu’on arrive à faire fuir quelqu’un comme Martin Fourcade ! Cela me dépasse totalement. Les sportifs comme Martin, ils ont des valeurs, de l’expérience, des compétences, une envie, et comment on peut éteindre ça ? Pour des problématiques qui ne sont pas celles de la population française, pas celles des athlètes français", a déclaré la mère des filles de Jean Dujardin, à L’Équipe le 4 février.
Avec ce retrait, plusieurs candidats ont émergé. Michel Barnier, chargé d’accompagner le lancement du comité d’organisation, a annoncé avoir recensé entre huit et neuf candidatures. Parmi elles, un nom se détache : celui de… Nathalie Péchalat.

L’ancienne patineuse s’est déclarée intéressée par cette mission exigeante. "Plus que pour le résultat, j'ai aimé les jeux pour porter la veste France (...) Je n'ai pas peur des dossiers difficiles", a-t-elle confié à Nice-Matin. Face à elle, d’autres figures du sport français se positionnent. Edgar Grospiron, Jean-Luc Crétier, Marie Martinod ou encore Vincent Jay figurent parmi les prétendants. Philippe Candeloro et Sarah Abitbol pourraient aussi se lancer dans la course.
Le comité d’organisation des Jeux d’hiver 2030 sera officiellement lancé le mardi 18 février. D’ici là, la nomination de son président pourrait être décidée. Certains grands noms du sport français, pourtant pressentis, ont décliné la proposition. C’est le cas du judoka Teddy Riner, que Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, aurait souhaité voir à la tête du comité. L’idée a surpris, mais l’athlète a poliment refusé.