Vouloir le meilleur pour ses enfants, c’est le lot de tous les parents. Les stars ne font pas exception à la règle, à plus forte raison quand leur statut de célébrité peut venir perturber le bon épanouissement de leur progéniture. C’est ce qui guettait les aînés d’Omar et Hélène Sy et qui a impliqué un énorme changement pour la petite famille : leur déménagement aux Etats-Unis. "Quand je les conduisais à l'école, cela m'avait marqué de voir que je n'étais plus leur père et qu'ils n'étaient que les enfants d'Omar Sy," avait déploré l'acteur à L'Obs en 2014, évoquant leur jeunesse en France. "Ils commençaient à perdre leurs prénoms. Je venais envahir leur espace, l'école, cet endroit où ils doivent s'épanouir." Dans les pages du Elle, Hélène, l’épouse d’Omar, avait renchéri : "Pour nos enfants, pour notre équilibre, on s’est dit qu’il fallait prendre de la distance, trouver un endroit où l’on se sente un plus libres."
La décision a été radicale. Mettre un océan entre leurs enfants et ce pays où ils n’étaient devenus que des “enfants de”… C’est en 2012 que le comédien, devenu une méga star grâce au film Intouchables, sorti l’année précédente, a mis les voiles avec les siens direction LA. Ils suivaient ainsi les traces de Johnny Hallyday et Laeticia Hallyday qui avait eux aussi choisi la cité des anges pour goûter les joies d’un anonymat qu’ils ne trouvaient plus en France. En 2016, les enfants de Patrick Bruel partiront aussi en Californie vivre avec leur mère Amanda Sthers. Tous ignoraient encore que le paradis se transformerait ces jours-ci en un enfer, dévoré par des flammes dévastatrices.
À notre connaissance, si Laeticia Hallyday et Patrick Bruel ont perdu leur maison, celle d’Omar est toujours debout, et leurs enfants peuvent continuer d’y cultiver leurs divers talents. Et de ce point de vue, force est de constater qu’ils ont été particulièrement bien dotés. Dans sa biographie, Viens, on se parle, publiée en avril dernier chez Albin Michel, le comédien ne tarissait pas d’éloge à leur propos : louant leur "envergure culturelle," qui, reconnaissait-il, "dépasse déjà la mienne." L’ancien complice de Fred Testot, avec qui il est désormais en froid, soulignait dans son livre : "Ils savent vivre et s'épanouir sur plusieurs continents, ils n'ont pas de frontières ni géographiques ni sociales dans la tête, je suis fier que chacun d'entre eux soit sur le chemin de la liberté, et j'aime voir combien ils sont soudés." Soudés entre-eux, et tous détenteurs, de qualités extraordinaires, dans les arts ou le sport…
La fille aînée d'Omar Sy excelle dans la photographie !
Dans cette grande fratrie, l’aînée s’appelle Selly. Et elle a une première spécificité : elle est née le même jour que son père. Ce 20 janvier, ce dernier célèbrera en même temps ses 47 ans et les 22 ans de sa grande. Une jeune femme qui a déjà montré qu’elle avait hérité de la fibre artistique de son célèbre géniteur. Elle, ce n’est pas devant l’objectif qu’elle fait des merveilles mais derrière puisqu’elle est photographe. C’est sur son compte Instagram qu’elle expose une partie de ses œuvres. Beaucoup ont trait à l’Afrique, ce continent d’où sont originaires les parents d’Omar. Certaines ont été prises au Sénégal, où est né son grand-père, d’autres en Mauritanie où sa grand-mère a vu le jour. Des clichés très artistiques. Une grande marque de sport ne s’y est pas trompée, en voyant en elle une qualité du regard.
Selly a en effet posté en janvier de magnifiques photos pour Puma. Un travail qu’elle effectue en toute discrétion puisque la jeune femme a enlevé de son compte Instagram de nombreuses images qui y figuraient. Elle a toutefois gardé active une chaîne YouTube sur laquelle elle a posté des interviews, celui de la réalisatrice Tamra Davis, de la créatrice de mode, Melody Ehsany ou de la peintre Janet Taylor Pickett. C’est depuis Amsterdam, où elle vit aujourd’hui, que la photographe travaille, ce qui ne l’empêche pas de faire parfois un déplacement jusqu’à Paris. En juin 2022, elle y avait retrouvé son père et tous deux s’étaient montrés très complices au défilé Louis Vuitton.
Sabah Sy, la nouvelle Sade ?
La deuxième pépite de la famille se prénomme Sabah. Le 22 octobre dernier, elle a fêté ses 21 ans. Mais cela fait près de 5 ans que ceux qui la suivent connaissent son don pour la musique. Si elle n’a pas encore sorti de disque, les mélodies qui sortent de sa bouche ne laissent aucun doute : c’est une chanteuse ! En 2020, encore adolescente, elle l’avait prouvé en postant sur Instagram une vidéo d’elle sur laquelle elle se filmait, dans sa chambre, interprétant a cappella, le titre There Are Worst Things (I Could Do), extrait du film Grease. Une œuvre vraisemblablement culte pour elle, qui écrivait en légende : "Être fan de Rizzo ou rien, oh et oui Votez." Rizzo, du nom du personnage de Betty Rizzo, joué par Stockard Channing dans la comédie musicale, et un appel à se rendre aux urnes dans ce post publié quelques jours avant l’élection présidentielle de l’époque qui opposait Trump à Biden.
Sabah a bien grandi, sa voix aussi ! Le 24 novembre dernier, elle postait sur Instagram et sur YouTube une vidéo d’elle intitulée Live spring session. Une séquence de plus de 13 minutes de musique sur laquelle la jeune artiste pose sa jolie voix de velours jazzy, accompagnée par un groupe de musiciens. "Ce projet est un de mes rêves depuis des années et c'est un tel privilège de pouvoir le réaliser avec des personnes incroyables," écrit-elle dans le descriptif de la vidéo. Elle poursuit : "C'est aussi une lettre d'amour à Erykah Badu, une artiste qui m'a tant appris sur l'expression spirituelle et authentique à travers la musique. Sans elle, je ne serais pas l'artiste et la femme que je suis. Je savais que je voulais que mon premier projet lui rende hommage, ainsi qu'à son travail qui m'a permis de traverser tant d'épreuves."
Quelle relation la fille d’Omar Sy et la chanteuse Erykah Badu entretiennent-elles ? De quelles épreuves parle la jeune ? Elle n’en dira pas plus, laissant son magnifique filet de voix, qui rappelle d’ailleurs celui de l’artiste qui l’a inspirée ou qui s’apparente à Sade, exprimer ses émotions. Sabah, graine de star…
Des stars, la famille en recèle peut-être une autre. Tidiane Sy, leur jeune frère, a fêté ses 18 ans en mars dernier mais il a déjà tout d’un grand. Grand par sa taille d’abord, 1,92m, qui lui fait dépasser son père de 2 cm. Par son talent ensuite, dans ce sport où les Américains excellent tant : le basket. Le garçon a d’abord suivi les exploits de l’équipe de sa ville de résidence, Les Los Angeles Lakers, avant de fouler à son tour les parquets. Scolarisé au lycée de Calabasas, au nord-ouest de la cité des Anges, il a vite révélé ses compétences extraordinaires. Durant la saison 2022-2023, il est devenu un membre incontournable du cinq majeur de l’équipe de l’école. Au poste de meneur-arrière, il a été cette saison-là, le meilleur marqueur de son équipe, avec une moyenne de 17,5 points par match. "Tidiane est un joueur complet. Il est à la fois capable de tirer à trois points, de dribbler, de passer et d'attaquer le panier," assure Jon Palarz, son coach à Calabasas High School, cité par RMC Sport. "Lors des deux dernières saisons, il a été un passeur et un scoreur important tout en défendant toujours le meilleur joueur de l'équipe adverse. Tidiane a vraiment la capacité d'arrêter les adversaires, en plus de sa puissance de feu en attaque."
Des parquets aux podiums, il n’y avait qu’un pas… Tidiane l’a franchi en juin dernier, à l’occasion de la Fashion Week masculine printemps-été 2025, le fils d’Omar Sy a défilé pour la marque de streetwear franco-canadienne 3.Paradis. Une apparition remarquée qui s’est déroulée sous les yeux de son père.
Que nous réservent les petits derniers, le jeune Alhadji, né en 2009 et la petite dernière, Amani-Nour, qui a vu le jour en 2017 ? Avec de tels exemples dans la fratrie, on n’est pas au bout de nos surprises…