






Qu’il semble loin, ce 25 janvier 2014. Un samedi comme un autre, si ce n’est ce communiqué en provenance de l’Élysée, signé François Hollande, dans lequel le président de la République officialisait sa rupture avec la journaliste Valérie Trierweiler. Une séparation suite aux révélations de l’hebdomadaire Closer, qui prouvait – photos à l’appui – l’infidélité de François Hollande, surpris en train de livrer croissants et bisous à une certaine Julie Gayet, installée dans un appartement non loin de l’Élysée. Un crime de lèse-majesté que Valérie Trierweiler exorcisait en sortant quelques mois plus tard un livre de règlement de comptes : Merci pour ce moment.
Tout semblait pourtant bien fonctionner entre François Hollande et Valérie Trierweiler lors de leur arrivée sous les ors de la République. Dans un entretien accordé au magazine ELLE, l’ex-journaliste de Paris Match ne cachait pas son amour pour le patron du Parti socialiste. "C’est une complicité qui s’est transformée en coup de foudre, se souvenait-elle. Nous avons réalisé subitement, en 2005, que nous étions totalement amoureux l’un de l’autre... Nous avons vécu des moments de bonheur intense, tous les deux, seuls, ensemble, au moment de sa traversée du désert. Il faut aujourd’hui prolonger cette lune de miel d’une autre façon, s’habituer à ne plus se voir autant (…) À moi de trouver ma place." Deux ans après ces jolies déclarations, sa place n’était visiblement plus aux côtés de François Hollande…
Ses amis, après cette rupture ultra-violente, Valérie Trierweiler pouvait les compter sur les doigts d’une seule main. En 2017, auprès d’un journaliste suisse du quotidien Le Matin, la sociétaire des Grosses Têtes répondait cash à la question : "Qui sont ses vrais amis ?" : "Ceux qui ne m’ont pas tourné le dos en 2014. J’en ai perdu un certain nombre, ils ont préféré rester du côté du pouvoir. Cela a été douloureux."

Au moment de la sortie de son livre, Merci pour ce moment (auquel François Hollande avait répondu de façon surprenante), Valérie Trierweiler se lançait dans une promotion hors norme outre-Manche. L’occasion pour l’amoureuse bafouée de livrer sa vérité sur cette rupture rendue publique bien malgré elle. Elle le jurait à qui voulait l’entendre : son livre n’était pas là pour détruire François Hollande, mais pour l’aider, elle, à se reconstruire. "Je n’ai même pas vu toutes les photos (de Closer, NDLR) encore, avouait-elle en 2014 auprès d’une journaliste de la BBC. Je ne peux pas les voir. J'avais entendu des rumeurs, mais je n'y croyais pas." Et pourtant…

Juin 2017, trois ans après la rupture, c’est une Valérie Trierweiler sereine qui avouait au Parisien, Aujourd’hui en France, avoir tourné la page Hollande. Quelques jours après avoir révélé sur le plateau de La Nouvelle édition (C8) des retrouvailles en toute discrétion avec l'ex-chef d’État, la plume de Paris Match ajoutait dans les colonnes du quotidien national : "Oui, j’ai pardonné François Hollande. Les épreuves, ça vous forge. On regarde vers l'avenir, surtout quand le temps passe. Et puis, il est intervenu pour que soit sauvé mon ami Frédéric (Frédéric Gerschel, journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France, qui a travaillé avec elle à Paris Match, NDLR) après son accident en Irak. Je lui en suis extrêmement reconnaissante."
Dernière preuve en date de cet apaisement et d’un pardon définitif pour François Hollande : l’interview que Valérie Trierweiler a accordée en tout début de cette année 2025 à L’Orient le jour. Revenant sur les 700 000 exemplaires vendus de Merci pour ce moment, l’ex-meilleure ennemie de Ségolène Royal déclare : "Je me sentais incomprise, j’ai écrit pour m’expliquer, ça n’a pas totalement rendu l’effet escompté. Le lynchage était dur à vivre, mais il a bien fallu avancer. Aujourd’hui, tout va mieux. J’ai pardonné à François Hollande, nous avons même posé pour une photo ensemble en novembre dernier au Salon du livre de Brive. Le temps soigne toutes les blessures, ou presque."
Pour quoi, pour qui est ce "presque" en fin de phrase ? Valérie de Senneville (l’ex-femme de Michel Sapin, ministre sous l’ère Hollande), que la maman de Léonard Trierweiler, trahie par cette dernière, avait "giflée, griffée et tirée les cheveux" (révélations du Parisien, publiées le 10 octobre 2014), lors d’une soirée arrosée dans la capitale ? Ou bien encore pour ces autres personnes, si présentes lorsqu’elle s’apprêtait à intégrer l’Élysée, qui ne décrochaient plus leur téléphone une fois la tromperie révélée ? Non. Auprès de L’Orient le jour, Valérie Trierweiler concède que si elle a pardonné à François Hollande, d’autres, en lien avec l’affaire en question, n’auront pas droit au même traitement. "Il reste deux ou trois journalistes qui m’ont bien descendue, à qui je ne pardonne pas", déclare-t-elle.
À tout juste soixante ans (ce 16 février 2025 est son soixantième anniversaire), Valérie Trierweiler sait ce qui est bon pour elle et semble bien décidée à ne plus laisser de place aux personnages toxiques dans sa vie. Une vie qui ne serait plus solo, selon de récentes révélations de la principale intéressée…