Mieux vaut tourner les doigts sept fois dans sa poche avant de se répandre sur Internet en gentillesses et autres noms d'oiseaux à l'égard de la famille princière...
Un photographe de presse monégasque a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Monaco à une amende de 3 000 euros pour avoir insulté le prince Albert II de Monaco et sa famille... sur sa page Facebook.
Le dérapage cybernétique remonte au 22 novembre 2012, et l'homme avait fait l'objet d'une délation après avoir publié sur son profil Facebook une photo de son passeport monégasque brûlé assortie de propos insultants envers le souverain et sa famille. Dénoncé à la police par un internaute ayant vu la publication sur sa page, le photographe a avoué lors de sa comparution devant le président du tribunal qu'il avait "un contentieux avec le service de presse du Palais", lequel aurait mis fin à son contrat avec le photographe en question, un pigiste de 46 ans aujourd'hui au chômage. De rage, celui-ci aurait "fait l'amalgame" entre le service de presse et la famille princière. Devant la cour, il a déclaré regretter ses propos, et ne fera pas appel : "J'ai perdu la tête. Je suis maintenant suivi par des médecins et je regrette mes propos."
Il a déjà été puni, puisque, suite à la perte de son contrat avec le Palais, l'individu, qui a des antécédents de condamnation pour état d'ivresse, s'est "remis à boire", de son propre aveu. Le tribunal a d'ailleurs assorti l'amende d'une obligation de soins pour ces problèmes d'alcoolisme. Le parquet avait requis une peine de 15 jours de prison avec sursis à l'encontre du prévenu. L'AFP rappelle qu'en cas d'offense au prince souverain, la sanction peut aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 90 000 euros d'amende.
Alors si vous avez trouvé, en voyant le prince Albert taper la balle avec PPDA au tournoi des célébrités du Masters de Monte-Carlo dimanche dernier, qu'il a légèrement forci, surveillez vos commentaires !