Marraine de très longue date de l'association danoise pour l'enfance - Børnehjaelpsdagen -, la princesse Mary de Danemark se déplaçait mardi 6 mai 2014 à Hundested pour célébrer le 110e anniversaire de l'organisme.
Huit jours après avoir embrassé la cause des mamans en lançant une campagne annuelle dans la perspective de la fête des Mères, l'épouse du prince héritier Frederik se consacrait cette fois à la cause des enfants défavorisés à l'occasion d'une visite dans un foyer de jeunes filles.
Elle-même maman de quatre enfants - le prince Christian, la princesse Isabella et les jumeaux Vincent et Joséphine, qui étaient particulièrement espiègles lors des célébrations des 74 ans de la reine Margrethe le mois dernier -, la princesse Mary, 42 ans, apportait une fois de plus son soutien à Børnehjaelpsdagen, qui prend en charge quelque 15 000 enfants au Danemark, qui, pour des raisons de maltraitance, de négligence, de violences familiales, de maladie ou de décès d'un parent, se trouvent placés en foyer ou en famille d'accueil. Des enfants qui font partie des bénéficiaires des sacs à dos que la princesse Mary a élaborés avec sa propre fondation éponyme : ces kits, dont Mary de Danemark aidait au mois de mars à préparer quelques exemplaires dans les locaux de la Fondation LEGO, contiennent tout un tas d'objets répondant à des besoins pratiques (brosse à dents, à cheveux, serviette, bouteille d'eau...) ainsi que des jouets (ours en peluche, livres, crayons de couleur...), et sont personnalisés pour filles et garçons. Au-delà de l'aspect matériel, ils doivent servir en quelque sorte d'objet transitionnel permettant aux enfants en foyer de créer des liens entre eux et de se confier sur les difficultés familiales qu'ils ont connues.
Lors de sa visite à Hundested, la princesse Mary n'a pu s'empêcher d'avoir une petite larme à l'oeil. Certes, elle était sans doute émue par cette rencontre avec des jeunes gens pas gâtés par la vie, mais il fallait en fait chercher du côté d'un cil ou d'une poussière la raison de cette détresse oculaire, à laquelle elle a promptement remédié au moyen d'une serviette en papier.