Ce lundi 2 janvier, Yann Barthès reprenait du service sur TMC avec le retour de Quotidien. Et c'est avec beaucoup de sérieux qu'il a abordé la guerre toujours en cours en Ukraine, causée par la Russie. L'animateur s'est pour l'occasion connecté en duplex avec Paul Gasnier, son journaliste en déplacement sur place pour couvrir les événements. Il y est présent depuis le 28 décembre dernier avec la cadreuse Héloïse Grégoire et l'ingénieur son Théo Palfray et livrera des rapports tous les jours de cette semaine. Mais pour son premier débrief, Paul Gasnier et ses collègues ont frôlé le drame.
En effet, les trois reporters ont été surpris par une vive explosion qui s'est déclenchée "à une dizaine de mètres" d'eux à Kramatorsk, dans le Donbass, alors qu'ils se préparaient à entrer en contact avec Yann Barthès. Une fois à l'abri, Paul Gasnier a pu témoigner : "On était en place pour le duplex, on avait allumé la caméra, la binette, on était prêts pour le début de l'émission et il y a eu une très forte explosion derrière nous. On a été projeté par terre, j'ai perdu mon micro. Normalement, je devais avoir le micro rouge mais je l'ai perdu dans l'explosion. Les vitres ont volé en éclat autour de nous. On a été projeté au sol mais on va bien", a-t-il rassuré depuis "une église un peu plus loin, dans un autre quartier".
On a encore les mains qui tremblent
Yann Barthès a ensuite lancé les images de l'explosion en question, la découvrant alors avec choc en même temps que les téléspectateurs. "Comment vous avez vécu ça ? Est-ce que tu sais s'il y a des victimes ? Réponds-moi", a-t-il ensuite demandé à Paul Gasnier. Ce dernier a donc livré de nouveaux détails : "On ne sait pas s'il y a eu des victimes mais en tout cas ce que je peux dire c'est qu'on était les seuls dehors. On était sur le parking devant notre hôtel. Ça faisait une heure qu'on était là, on était prêts pour le duplex. On ne sait même pas où c'est tombé exactement. On sait juste que c'était très bruyant. On avait de la poussière plein les yeux et plein la bouche. Une partie de l'entrée de l'hôtel s'est écroulée sur nous, les vitres ont volé en éclats. C'était très confus, on ne sait pas exactement ce qu'il s'est passé. On a eu très peur mais on est tous en sécurité maintenant. On va bien, on a encore un peu les mains qui tremblent en état de choc mais on s'en est tiré".
Les trois journalistes avaient désormais pour consigne d'"attendre autant que nécessaire dans les locaux d'une congrégation religieuse".