Après plusieurs mois de travaux, à la suite d'un incendie qui avait entraîné l'annulation du précédent spectacle, le théâtre Mogador, à Paris, rouvrait ses portes au public, jeudi 28 septembre. Stage Entertainment France présentait la première de Grease, en présence de diverses personnalités.
Le retour de cette comédie musicale culte, signée Jim Jacobs et Warren Casey, notamment adaptée en film dans les années 1970, était très attendu et ils ont été nombreux à répondre à l'appel. Sur le tapis rouge de la soirée, on a ainsi vu défiler la belle Adriana Karembeu, l'animateur Vincent Perrot (dont la station RTL avait installé un petit plateau sur place) accompagné de sa chérie Virginie, enceinte, le patineur Gwendal Peizerat, Jean-Claude Camus, Jean-Luc Reichmann, Elizabeth Bourgine et son fils Jules, Catherine Arditi, Nelson Monfort et sa fille Victoria ou encore l'artiste et DJ Richard Orlinski, Laurent Bentata (directeur général de Stage Entertainment France), Anaïs Delva, Tonya Kinzinger, Kamel Ouali (plus moustachu et barbu qu'avant), Elie Semoun, Francis Huster, Virginie Lemoine, Philippe Candeloro, Aurélie Konaté, Steve Suissa, Bernard Montiel, Nicole Coullier, Luc Plamondon, Emmanuel Moire, Amandine Bourgeois, la chanteuse Stone et sa fille, Pierre Bénichou, Elisa Tovati, l'humoriste Jean-Philippe Janssens...
Il fallait aussi compter sur Annie Cordy, qui a dû rire de la petite blague faite sur scène par un comédien qui, cherchant des vinyles rock'n'roll pour faire la fête, s'enthousiasme en tombant sur un de ses titres !
Sur scène, Grease est portée par une troupe dynamique maniant à la perfection le style de l'époque lorsqu'il s'agit de reproduire des chorégraphies. Le duo principal, composé d'Alyzée Lalande (dans le rôle de Sandy) et d'Alexis Loizon (dans celui de Danny), fonctionne lui aussi à merveille. La salle a eu un énorme coup de coeur pour les personnages, loufoques et touchants, de Miss Lynch (jouée par Cécile Groussard) et Eugène (incarné par Alexandre Faitrouni). Les comédiens évoluent pendant environ deux heures sur une mise en scène soignée, en deux actes, de Martin Michel. Quant aux décors (diner à l'américaine, garage, salle de bal du lycée...), ils sont clinquants et très réussis !
Côté chansons, la comédie musicale a été adaptée en français mais quelques titres restent en anglais alors que d'autres mêlent les deux langues. Ce qui n'empêche pas plusieurs spectateurs de chanter à tue-tête ! D'ailleurs, la salle a repris le final en choeur avec la troupe, à qui il a offert une standing ovation largement méritée.
Thomas Montet