Blessé par le comportement de Benjamin Castaldi à son égard dans Touche pas à mon poste, le 18 novembre dernier, René Malleville a décidé de lâcher son rôle de chroniqueur. Depuis, le Marseillais de 73 ans est majoritairement soutenu par les internautes, lesquels ont décidé de faire le procès de Benjamin Castaldi sur la Toile. L'animateur est aujourd'hui harcelé et reçoit même des menaces de mort. Mais le pire à ses yeux, c'est que sa famille est elle aussi ciblée par les messages des détracteurs, comme il l'a confié jeudi dernier.
Force est de constater que sa première mise au point n'a pas convaincu les internautes de battre en retrait. Ainsi, il a décidé de prendre encore une fois la parole vendredi 20 novembre. "Rendez-vous ce soir dans Touche pas à mon poste pour parler du harcèlement. On en est là. Déjà il a fallu s'excuser d'avoir eu un fou-rire, d'avoir fait son métier d'amuseur. Ensuite, ça a déchaîné des centaines de messages haineux, de mort, ignobles, je vais pas porter plainte pour l'instant parce que je pense que la justice française a autre chose à foutre que de s'occuper de ce genre de problèmes déclenché par des abrutis. En revanche, ce qui me dérange le plus c'est par rapport au harcèlement que subissent mes enfants et ma femme sur les réseaux. Allez-y sur moi, c'est pas grave, j'ai 20 ans de métier, mes enfants et ma femme ça me dérange beaucoup beaucoup plus, parce que eux sont vraiment traumatisés", a-t-il fait savoir via sa story Instagram.
Et en effet, Benjamin Castaldi a débarqué en fin d'émission pour témoigner de la haine dont il fait l'objet. "Ce que j'ai vu sur les réseaux c'est au-delà de ce qu'on peut imaginer. Parce que j'ai ri, des abrutis, des crétins menacent (...) Parce que j'ai eu un fou rire, parce que je suis là pour amuser les gens, et pour rire, je me fais chier dessus. Ça c'est pas très grave. Mais ma famille, mes enfants, on parle de l'âge de René qui a 73 ans, moi j'ai Julien et Simon qui ont une grand-mère qui n'est pas dans le métier, qui a 76 ans, qui est abonnée à 2 comptes. Elle appelle en larmes, elle dit 'mais, qu'est-ce qui se passe ? On veut tuer mes enfants ?'", a-t-il confié, dans tous ses états.
Et pour lui de révéler les messages horribles qu'il a reçu : "On m'a dit 'on va éventrer ton petit dernier', 'on va buter ta famille', 'on va te faire la peau connard', c'est aussi court que ça. (...) Faut savoir ce que c'est le harcèlement. Qu'on touche mes enfants ça fait de la peine; ma femme elle était en colère; je vous dis franchement, je me suis excusé auprès de René, mais on en est là aujourd'hui. Il faut s'excuser parce qu'on rigole ?"