Eric Naulleau est furieux et il y a de quoi. Sur Twitter, il a publié un message où il révèle que l'un de ses fils "a été violemment agressé par un chauffeur d'Uber". "Deux fractures au visage - agression augmentée d'un délit de fuite et non-assistance à personne en danger", écrit-il en demandant à ses abonnés de raconter eux aussi des déboires rencontrés avec des chauffeurs de VTC avec le hashtag #BalanceTonUber, sur le modèle de #BalanceTonPorc.
La société incriminée, Uber, a très vite réagi. Contactée par le Huffington Post, elle dit être "entrée immédiatement en contact avec Mr Naulleau et son fils pour leur apporter l'aide nécessaire dans leur démarche". La société ajoute avoir "désactivé" le conducteur de son application. "Nous avons soutenu Eric Naulleau et son fils en les accompagnant personnellement au commissariat, avec appels et SMS quotidiens. Nous avons désactivé le chauffeur de notre application à titre préventif, le temps pour la police de faire toute la lumière sur cet incident. Ensuite, comme c'est le cas dans tous les incidents qui nous sont remontés en lien ou non avec notre application, nous avons mis à disposition notre équipe en charge des relations avec la police et les autorités afin de leur fournir toute l'assistance requise en lien avec le dépôt de plainte du fils de Monsieur Naulleau", a assuré l'application de VTC la plus utilisée en France.
De son côté, le porte-parole d'Uber France a rappelé que "la violence n'est pas acceptable sur l'application". "Nous prenons ce sujet très au sérieux. Lorsqu'un incident est remonté à nos services, nos équipes dédiées 24h/24 7j/7 prennent immédiatement les mesures de prévention nécessaires et fournissent si besoin toute l'assistance requise à la police et aux autorités. Nous faisons donc le maximum pour aider nos utilisateurs dans leurs démarches", a-t-il assuré.
À l'heure où ces lignes sont écrites, l'ex-sniper d'ONPC n'a pas encore réagi publiquement à ses déclarations. On ne sait pas si une plainte a été par ailleurs déposée.