Barbara Pravi a frôlé l'exploit samedi soir lors de la 65é édition de l'Eurovision. Représentant la France, la chanteuse a terminé deuxième de la compétition, à quelques points seulement des vainqueurs : les italiens du groupe Måneskin. Avec 529 points, ils ont été sacrés grands gagnants du concours international après avoir été longtemps favoris des bookmakers. Le vote du public aura confirmé les prédictions. Mais, dimanche, au lendemain de leur victoire, une vidéo est venue tout remettre en cause. En effet, les internautes ont accusés le leader du groupe, Damiano David, de prendre de la cocaïne dans la Green Room en attendant les résultats.
Il n'en fallait pas plus pour susciter une polémique. Mais pour Barbara Pravi, invitée de Laurent Delahousse dans 20H30 le dimanche (France 2), celle-ci n'a pas lieu d'être. "Déjà moi, premièrement, je m'en fiche un peu. Ce sont des choses qui ne me concernent pas. Et surtout ce qui est réel, c'est que ce sont des gens qui ont été élus et par le public et par le jury. Après, s'ils se droguent, s'ils ont mis leur slip à l'envers ou s'ils machin... Ce n'est pas mon problème", a-t-elle sobrement déclaré, préférant se réjouir de son très bon classement.
De son côté, Damiano David a fermement démenti avoir consommé de la drogue, assurant avoir ramassé un verre brisé sous la table. Il a annoncé dans la foulée accepter de se faire tester. Mais quoi qu'il en soit, n'espérez pas voir Barbara Pravi récupérer la première place des italiens et remporter l'Eurovision puisqu'aucune disqualification ne semble être envisageable. "Quel que soit le résultat du test, la France n'a pas du tout l'intention de déposer une réclamation", a annoncé Delphine Ernotte, en charge de la délégation tricolore et présidente de l'Union européenne de Radiotélévision (UER), au Parisien. Et de rappeler : "Le vote est extrêmement clair en faveur de l'Italie. Elle n'a pas volé sa victoire et c'est ce qui compte."