Avec sa tête de gangster et son allure de bad boy, Gilles Lellouche a rapidement su s'imposer dans le monde du cinéma français. Après avoir enchainé les seconds rôles, il est aujourd'hui l'un des comédiens en vogue les plus convoités. Mais derrière ce dur à cuire, Gilles est un vrai romantique qui se confie dans les pages de Questions de femmes.
Un romantique ? Gilles Lellouche ? Oui. Pour le prouver, il raconte même l'une de ses dernières folies : "Je suis archi-romantique ! J'en suis même parfois un peu 'con-con', voire 'cucul la praline'. Il n'y a que ça de bon ! La dernière fois, pour l'anniversaire de ma chérie (Mélanie Doutey, ndlr) j'ai même fait une petite mise en scène... Elle sortait du théâtre où elle jouait, et j'ai collé près de 10m² de coeurs adhésifs rouges sur le sol. Il y en avait depuis les escaliers de l'entrée des artistes jusqu'à 5 mètres après le théâtre, sur le trottoir. Ca a fait son petit effet !"
Romantique, oui, mais également "sanguin et impulsif", car c'est ainsi qu'il se décrit. Fidèle aux rôles de bad boys, il confie : "J'ai la gueule de l'emploi ! Je ne peux pas le nier ; je n'ai franchement pas la tête d'un romantique suédois ! J'ai plutôt celle d'un voyou et je cultive ça, j'aime bien ça. Sans compter que, comme tous les garçons, j'ai toujours adoré jouer au gangster, un pistolet à la main." Après Les Petits Mouchoirs, Mesrine ou encore A bout portant, dont il est actuellement à l'affiche, il sera le 16 mars le héros du dernier film de Cédric Klapisch : Ma part du gâteau. Un film dont il partage la vedette avec l'excellente Karin Viard. On le retrouvera également au casting de Sherlock Holmes 2 aux côtés de Jude Law et Robert Downey Jr.
Ce qu'il aime dans la vie ? Les choses simples. Il répond : "J'aime le collectif, la notion de bande. Ce que l'on sait moins, c'est que je suis aussi un fou d'art contemporain. Je voulais être peintre. Je faisais beaucoup de graffitis. Je me sens proche d'artistes comme John One, Nasty et tout le Street Art."
Mais ce qui le fait vibrer aujourd'hui, c'est sa fille Ava, 15 mois - née de son amour avec la jolie Mélanie Doutey : "J'ai eu ma fille en même temps que j'ai perdu mon père. Du coup, je pense ne pas avoir été totalement au rendez-vous, à sa naissance. J'étais très affecté par cette disparition. Désormais, je suis totalement gaga. Elle a presque un an et demi ; elle me prend la jambe quand j'arrive, me tend les bras, me dit papa et me fait des bisous baveux la bouche ouverte... Avec elle, je deviens débile mental !"
Et notre Gilles national, quel enfant était-il ? Il raconte : "un vrai chieur. Je faisais tout en douce ! J'ai fait vivre un enfer à mon grand-frère Philippe (Philippe Lellouche, ndlr). On a six ans de différence, il était tout pour moi un terrain d'expérimentation fantastique, je ne le lâchais pas. J'étais tout le temps collé à ses basques."
Désormais ce vilain garnement est devenu un papa poule, un amant romantique et un acteur sensationnel...
Chloé Breen