Harry Potter et les reliques de la mort
Harry Potter combat le vilain Voldemort, ça, tout le monde le sait. Le célèbre sorcier créé par J. K. Rowling lutterait aussi contre le sida ! En réalité, il s'agit d'une marque de préservatifs de la société suisse Magic X, qui a manifestement utilisé la notoriété du jeune héros sous le nom de Harry Popper, selon 20min.ch.
Le lien entre le véritable Harry et son alter ego ne s'arrête pas qu'au nom. Sur le packaging de la boîte, en vente depuis 2006, on peut voir un préservatif affublé de lunettes et d'une baguette magique. Seule la langue sur le dessin contraste avec l'apparente timidité que véhicule Harry Potter.
Associer l'image du sorcier qui sauve le monde à des préservatifs n'a pas amusé la Warner, société productrice des films tirés du livre. Elle a poursuivi en justice le fabriquant suisse pour violation de copyright. "L'image de mon client est en danger", indique un avocat du studio. "Cela fait clairement référence au personnage de fiction de Harry Potter. N'importe qui voyant les préservatifs va immédiatement penser à Harry Potter." Du côté du fabricant, on clame un autre discours, évidemment : "Notre produit n'a rien à voir avec Harry Potter."
Il faut dire que la marque "Harry Potter" ne vaut pas quelques cacahuètes. Selon The Guardian, le nom est estimé à 18 milliards d'euros et les avocats, de Warner comme de l'auteur des livres, ont acquis une belle réputation de sérieux gardiens de ce personnage. On ne rigole pas avec Harry !
Harry Potter et les reliques de la mort, première partie, adaptation scindée en deux du dernier livre, sortira au cinéma au mois de novembre. Dans les premières images du film, on peut voir un Harry très pudique faire un baiser chaste à sa petite amie Ginny, une attitude bien loin de celle qu'on peut voir sur la boîte de préservatifs Harry Popper !
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