Il y a deux ans, l'éleveuse de chevaux de 39 ans qui a participé à L'amour est dans le pré 2017 (M6) confiait à Purepeople.com qu'elle souhaitait vendre son écurie afin de changer de vie. Où en est Julie aujourd'hui ? Elle nous donne de ses nouvelles.
En mars 2020, vous nous aviez confié que vous souhaitiez changer de vie, à cause de la fatigue et de certaines réflexions de collaborateurs notamment. Qu'en est-il deux ans plus tard ?
Il n'y a pas grand-chose qui a changé malheureusement (rires). L'écurie est à vendre depuis deux ans et demi. Il y a eu des offres mais ça n'a jamais abouti. C'était des couples de jeunes qui n'ont pas eu les accords bancaires ou un monsieur qui m'a lâchée cinq jours avant la signature pour acheter une autre écurie. Là, il y a des gens qui sont dessus en ce moment, mais ils n'arrivent pas à avoir une réponse de la banque. Tant que je n'ai pas vendu, je ne peux pas changer de vie. J'en suis donc au même point qu'il y a deux ans et demi, hormis le côté émotionnel.
Comment vous-sentez vous vis-à-vis de cette situation ?
C'est tout le travail que j'ai fait ces dernières années justement. A un moment donné quand tout ne se passe pas comme on l'espérait, il y a un travail de lâcher prise, d'acceptation et de résilience à faire. On se dit qu'il y a forcément une raison à tout ça. Aujourd'hui je suis dans le lâcher prise, la confiance et la foi. Je vis au jour le jour. Quand il y a des obligations, j'essaye de trouver des solutions et j'attends de voir ce que la vie me réserve.
Arrivez-vous à avoir plus de temps pour vous ?
Oui. Déjà j'ai pris beaucoup de plaisir à remonter à cheval. Pendant plus de deux ans, je ne pouvais plus et c'est l'une des raisons pour lesquelles j'avais décidé de vendre. Là j'avoue avoir repris beaucoup de plaisir à faire mon métier et c'est plutôt pas mal. La clientèle qui est restée correspond plus à la manière dont je fonctionne donc ça se passe bien. Je n'ai pas cherché à relancer l'activité, car je ne trouve pas ça honnête de dire que je le fais parce qu'il faut que je tienne mais que je suis susceptible de vendre et de partir. Du coup j'ai un peu plus de temps et j'en profite pour prendre soin de moi.
Comment voyez-vous votre avenir une fois votre écurie vendue ?
Pour le moment, c'est le point d'interrogation. Je vends l'écurie mais pas mes chevaux, donc il faudra que je trouve où les mettre. Je négocie toujours quelques mois après la vente pour avoir le temps de me retourner. J'ai la volonté de partir en Bretagne, vers le Morbihan. J'ai eu un véritable coup de coeur pour les alentours de Vannes. Il y a cette envie de déménagement, mais de rester dans les chevaux pas contre. J'ai eu le temps de beaucoup y réfléchir ces deux dernières années et j'ai cette envie de trouver une activité autour des chevaux, mais complètement différente de celle que je fais aujourd'hui. Plus autour du soin aux chevaux avec des méthodes naturelles, les soins énergétiques. Après comment ça se fera, je n'en ai aucune idée (rires).
Que peut-on vous souhaiter ?
Mon attente particulière est de vendre l'écurie pour pouvoir entamer un changement de vie. Je veux trouver le lieu et le projet qui m'apporteront du plaisir. Et j'espère trouver la personne qui saura aussi m'accompagner dans ce projet-là et avec laquelle je pourrai fonder une famille. J'ai toujours cet espoir, même si j'ai 39 ans.
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