La femme de Claude Lelouch, Valérie Perrin a fui cette petite ville de France (bien connue) mais vient de s'y offrir une maison

Il y a une semaine, Valérie Perrin, dernière épouse de Claude Lelouch, a sorti son nouveau roman, Tata. Un livre qui évoque Gueugnon, en Bourgogne, une petite ville qui n'est autre que la terre de son enfance. Invitée dans Bonjour ! ce 24 septembre, l'auteure a évoqué son attachement pour ce territoire qui se trouve en confluence de plusieurs terroirs, Morvan au nord-ouest, Bourbonnais à l'ouest, Charolais au sud-est.

"Je dois tout à la Bourgogne car mes trois premiers romans se situent en Bourgogne mais je ne nommais pas Gueugnon et je me suis rendue compte que je lui devais beaucoup à cette ville", a-t-elle expliqué à Bruce Toussaint. Pour autant, plus jeune elle n'avait qu'une idée en tête : quitter cette commune qui avait créé la surprise en devenant vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2000.

"Vous savez, c'est cette ville qu'on veut fuir pendant son enfance on part très tôt ! A 18 ans j'y suis revenue et j'y ai même acheté une maison il y a trois ans et je me suis rendu compte que d'avoir grandi là-bas c'était une vraie richesse", continue-t-elle tout en précisant qu'elle connaît chaque trottoir par coeur. Valérie Perrin y a grandi dans une famille de footballeurs professionnels. Elle a abandonné le lycée en classe de première et est partie vivre à Paris où elle a fini par rencontrer Claude Lelouch.

Entre eux, il y a bien des différences, notamment sociales comme elle l'a expliqué au Parisien le 18 septembre dernier. "Avec Claude, on a les mêmes obsessions, la Shoah, les rencontres, l'amour. Nos personnages sont très importants, mais ceux de Claude viennent plutôt d'un milieu bourgeois, comme chez Claude Sautet. Les miens sont plutôt infirmier, cordonnier ou gardienne de refuge pour animaux. On ne vient pas du même milieu social, on n'a pas eu la même enfance et cela se ressent dans nos écritures", avait-elle déclaré.

Si elle vit à présent avec le réalisateur dans le chic quartier de Montmartre, Valérie Perrin n'hésite pas à régulièrement à s'offrir une parenthèse à Gueugnon. D'ailleurs, là-bas, elle se bat actuellement pour sauver un arbre ancien, niché au coeur de l'école de son enfance.