Le logo des Restos du coeur avec la photo de Coluche prise par Gaston Bergeret
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Les explications du photographe Gaston Bergeret étaient très attendues, afin de comprendre ses motivations concernant son assignation en justice d'une association caritative - Les Restos du coeur - pour l'utilisation du portrait qu'il a fait en 1985 du regretté Coluche. Selon des informations obtenues par le site Numerama, le photographe est en colère contre les Restaurants du coeur du fait de leur exploitation depuis près de trente ans de sa photo en noir et blanc de Coluche. L'organisation avait alors fait retirer le cliché de ses locaux et de son site Internet.
L'artiste désormais controversé a choisi Libération le 3 juillet pour s'expliquer, l'occasion de préciser qu'il n'avait pas porté plainte car son action est uniquement civile. En 1986, il avait donné l'autorisation de "manière orale et à titre gratuit que [l]a photographie soit utilisée sur un support traditionnel d'affichette sur les lieux de distribution des repas des Restos du coeur". Mais selon lui, l'autorisation a été très largement outrepassée, sa photo étant utilisée pour des supports sur lesquels il n'a jamais été consulté.
"Les Restaurants du coeur utilisent intensivement cette photographie depuis vingt-sept ans. Cependant, cette autorisation initiale a été très largement outrepassée, puisque ma photographie est totalement défigurée et de la manière la plus hideuse. Je n'ai jamais été consulté sur les modifications", explique Gaston Bergeret, qui évoque de multiples usages pour des produits dérivés. "L'ampleur de l'exploitation est considérable (retransmission sur TF1 du spectacle des Enfoirés, émissions après la retransmission, DVD Universal Music et Sony Music, clip, T-shirts, mur d'images sur la tour TF1, mur d'images devant RTL, chèques-restaurant, timbres-poste, inclusion de mon travail dans des photographies vendues aux enchères en décembre 2009, etc.). Et le plus souvent sans mon nom ou une quelconque indication permettant de m'identifier comme étant l'auteur de cette photographie", déplore l'artiste.
Ayant pris contact une première fois avec les Restos du coeur pour être dédommagé à l'amiable, mais n'ayant pas eu de retour, il a choisi de passer par les voies de la justice : "Je ne porte pas plainte, mon action n'est pas pénale, mais uniquement civile. Elle est aussi dirigée contre les exploitants qui tirent évidemment un large profit du geste désintéressé que j'ai eu il y a vingt-sept ans", précise le photographe qui cite Eleven, Télévision française 1, Universal Music France, Sony Music Entertainment France et RTL. Pour tenter de faire taire la polémique née du fait qu'il réclame de l'argent à une association caritative, Gaston Bergeret clame : "Je continue à autoriser gratuitement l'association des Restos du coeur à utiliser ma photographie sans modification et créditée sur les lieux de distribution de repas : c'était mon engagement initial et je m'y tiens. Je demande aux Restos du coeur et aux exploitants que j'ai assignés de le respecter."
L'artiste désormais controversé a choisi Libération le 3 juillet pour s'expliquer, l'occasion de préciser qu'il n'avait pas porté plainte car son action est uniquement civile. En 1986, il avait donné l'autorisation de "manière orale et à titre gratuit que [l]a photographie soit utilisée sur un support traditionnel d'affichette sur les lieux de distribution des repas des Restos du coeur". Mais selon lui, l'autorisation a été très largement outrepassée, sa photo étant utilisée pour des supports sur lesquels il n'a jamais été consulté.
"Les Restaurants du coeur utilisent intensivement cette photographie depuis vingt-sept ans. Cependant, cette autorisation initiale a été très largement outrepassée, puisque ma photographie est totalement défigurée et de la manière la plus hideuse. Je n'ai jamais été consulté sur les modifications", explique Gaston Bergeret, qui évoque de multiples usages pour des produits dérivés. "L'ampleur de l'exploitation est considérable (retransmission sur TF1 du spectacle des Enfoirés, émissions après la retransmission, DVD Universal Music et Sony Music, clip, T-shirts, mur d'images sur la tour TF1, mur d'images devant RTL, chèques-restaurant, timbres-poste, inclusion de mon travail dans des photographies vendues aux enchères en décembre 2009, etc.). Et le plus souvent sans mon nom ou une quelconque indication permettant de m'identifier comme étant l'auteur de cette photographie", déplore l'artiste.
Ayant pris contact une première fois avec les Restos du coeur pour être dédommagé à l'amiable, mais n'ayant pas eu de retour, il a choisi de passer par les voies de la justice : "Je ne porte pas plainte, mon action n'est pas pénale, mais uniquement civile. Elle est aussi dirigée contre les exploitants qui tirent évidemment un large profit du geste désintéressé que j'ai eu il y a vingt-sept ans", précise le photographe qui cite Eleven, Télévision française 1, Universal Music France, Sony Music Entertainment France et RTL. Pour tenter de faire taire la polémique née du fait qu'il réclame de l'argent à une association caritative, Gaston Bergeret clame : "Je continue à autoriser gratuitement l'association des Restos du coeur à utiliser ma photographie sans modification et créditée sur les lieux de distribution de repas : c'était mon engagement initial et je m'y tiens. Je demande aux Restos du coeur et aux exploitants que j'ai assignés de le respecter."