Lucie Bernardoni, révélée par la Star Academy 4 sur TF1, persiste et signe. Si elle a été écartée après 15 représentations de la pièce de théâtre Et elles vécurent heureuses qui se joue à Paris au théâtre de Dix-Heures, c'est selon elle à cause de son état de santé et non pas à cause de son "niveau de jeu" ou d'une absence injustifiée lors d'une représentation comme la production nous l'a indiqué jeudi 18 avril.
Elle a ainsi écrit dans une lettre adressée à Purepeople.com ce 19 avril : "J'ai voulu rester honnête jusqu'au bout en indiquant non pas ma vérité, mais la vérité sans haine, mais avec force. Je pensais ne plus avoir à parler de ce qui est arrivé." Et d'entrer dans le vif du sujet en évoquant sa fameuse représentation manquée, à cause d'un souci de santé qu'elle a reconnu, mais qu'elle n'aurait jamais justifié avec un arrêt de travail : "Mon mari avait fait faire par les médecins un arrêt de travail au cas où la production en aurait eu besoin, et celle-ci lui a indiqué que ce n'était pas la peine. Avec la confiance que je leur portais, je n'ai pas envoyé mon arrêt de travail. J'ai gardé cet arrêt de travail et je leur ai envoyé de ce fait ce soir car quand je lis des mensonges à répétition, je reprends avec force la vérité. J'ai proposé de travailler ensuite gratuitement pour un ou plusieurs shows, afin de ne pas mettre la production en péril."
À propos de son "niveau de jeu" pointé du doigt par la production, elle a réagi : "Je lis également qu'en plus de tout cela, je ne suis pas à la hauteur en tant que comédienne. Alors, certes, j'ai et j'aurai toujours des choses à apprendre, mais utiliser maintenant cette raison, c'est trop." Et de persister : "Oui, l'on m'a dit textuellement : 'Nous avons peur de ta santé.' Oui, l'on m'a dit que ma santé était un problème après m'avoir fait croire qu'elle n'en était pas un et que j'étais soutenue. Et j'ai acquiescé. J'ai compris. Et à ce moment-là, quelques secondes après, on m'annonce que j'avais donné ma dernière représentation sans le savoir. (...) Et maintenant, j'apprends que si on me l'avait indiqué plus tôt, je ne me serais certainement pas présentée ! Je ne peux pas laisser dire cela."
Finalement, Lucie Berardoni a souhaité aller plus loin dans la transparence en révélant concrètement le mal qui la ronge depuis sa plus tendre enfance : le syndrome d'Ehlers Danlos. "Qu'importe si cela me porte préjudice dans le futur, qu'importent les conséquences. Je dis la vérité, je persiste et je signe. Je suis malade, c'est vrai. J'ai voulu garder ça pour moi depuis des années. Et maintenant, je me sens dans l'obligation de dire ce dont je souffre à contrecoeur, non pas pour me trouver une excuse ou me défendre, mais pour être honnête une fois de plus. Je suis atteinte du syndrome d'Ehlers Danlos. Une maladie 'invisible', mais très douloureuse. J'ai des problèmes articulaires, musculaires et vasculaires entre autres depuis toujours. Ma santé est fragile, on ne sait pas comment elle évoluera et je me bats tous les jours", a-t-elle révélé.
Pour rappel, mercredi 17 avril, la jeune femme de 32 ans publiait un message vidéo sur Instagram pour dire sa colère, sa tristesse et sa déception après qu'elle a appris son éviction du spectacle. À cette occasion, elle évoquait déjà un souci de santé (une "colique néphrétique") qui aurait participé, selon elle, à son renvoi après l'annulation d'une représentation. Elle parlait aussi de sa tristesse de ne pas avoir été avertie que la représentation du 9 avril était sa dernière.
"Toute l'équipe était au courant que je jouais ma dernière représentation, quelqu'un était déjà en train d'être formé pour me remplacer et j'étais la seule à ne pas être au courant. C'est inacceptable. (...) On peut se séparer d'une personne pour des raisons de santé, on peut avoir envie de changer de comédien, mais il y a des manières de faire les choses. Même si on a un état de santé qui est compliqué, j'ai peut-être une santé plus fragile que les autres à certains moments, mais on ne peut pas virer quelqu'un comme ça, le jeter comme un chien. Je méritais une dernière", avait indiqué l'épouse de Patrice Maktav (Star Academy 1).