De retour en kiosques depuis le mois de décembre, le magazine Playboy a décidé de consacrer sa nouvelle "interview tout nu" à Thierry Ardisson. L'animateur de Salut les Terriens !, qui avait autrefois collaboré pour la publication, a notamment profité de cet entretien pour évoquer ses trente ans de carrière à la télévision, ses nouveaux projets au cinéma en tant que producteur ou bien encore son éducation sexuelle.
Après avoir décroché le bac à 16 ans, le présentateur de 68 ans explique ainsi qu'il s'est "barré" à Juan-les-Pins où il a commencé à travailler en tant que DJ dans une boîte de nuit. "J'arrive à Juan-les-Pins et là, un mec me drague. Moi, j'étais à la rue, ma gonzesse venait de me tromper. Et grâce à ce mec, je deviens disc-jockey sans rien y connaître. (...) Je mettais le disque et j'allais baiser des filles dans la pinède. Je me dépêchais, je courais comme un con, j'éjaculais rapidement, un vrai quickie... Et au retour, je mettais un bon vieux tube soul", confie-t-il.
Je sniffais de la super poudre toute la journée
C'est aussi là-bas qu'il a vécu ses premiers émois homosexuels, comme il l'avait déjà raconté en 2005 dans son autobiographie Confessions d'un baby-boomer. S'il n'a pas couché avec l'homme qui l'a fait devenir DJ, il affirme qu'il était curieux de tout. "J'étais disponible, mais le mec m'a finalement dit 'non' et a ajouté : 'Ne deviens pas pédé, c'est une vie de merde.' Il organisait des partouzes auxquelles j'assistais sans y participer. Je voyais des mecs se faire sauter par des types qui avaient des bites énormes. Il y en avait un qui était allongé, un autre arrivait avec un sexe de vingt-cinq centimètres, on se disait : 'Ça ne passera jamais', mais ça passait. Et sous les applaudissements des convives ! Quand tu as 16 ans et que tu vois ça, t'es assez blindé pour la suite", a-t-il ajouté.
Dans son entretien, l'époux de la pétillante Audrey Crespo-Mara est également revenu sur cette "période très libérée sur le plan sexuel entre la pilule et le sida", son amour de la nuit et ses multiples expériences avec la drogue. "En 1974, j'ai connu la easy life, on était à Bali, je sniffais de la super poudre toute la journée sans m'en rendre compte. Mais le problème avec l'héroïne, c'est qu'au début, tu en prends pour être bien et après, tu en prends pour ne plus être mal. Donc bon, est arrivé un moment où il a fallu globalement passer à autre chose." S'il ne consomme plus de drogues dures, Thierry Ardisson assure qu'il fume toujours "des pétards". "Trois ou quatre par jour, mais jamais avant l'émission, plutôt après, quand c'est terminé. J'ai d'ailleurs un assistant qui roule à la perfection. Vieille habitude : un bain, un pétard, un concept", a-t-il conclu.