Les adultes peuvent rester de grands enfants, surtout lorsqu'il s'agit de leurs parents. Sandrine Kiberlain la première ! La comédienne de 53 ans a évoqué sa mère sur les ondes d'Europe 1. Invitée de Culture Médias ce mardi 25 janvier 2022, pour promouvoir Une fille qui va bien, le premier film qu'elle a réalisé et qui sort en salles cette semaine, l'ex-compagne de Vincent Lindon a fait une drôle de révélation sur sa maman...
Alors que Nicolas Carreau débutait sa chronique sur le livre du moment, Ordinaire, polar signé Audrey Najar, Sandrine Kiberlain l'a supplié de la laisser repartir avec : "Il faut que vous me laissiez le livre parce que ma mère est folle de polars", a-t-elle indiqué. Son intérêt va très loin puisque la mère de l'actrice a même ouvert un compte Instagram, Mamie Polar, sur lequel elle partage ses coups de coeur littéraires. Mais l'actrice et réalisatrice a rapidement regretté d'avoir partagé l'information et n'a pas caché redouter la réaction de sa maman : "Elle va être folle. Elle va m'engueuler".
Proche des siens, Sandrine Kiberlain dédie en partie son film à ses aînés. Dans Une jeune fille qui va bien, elle dessine la vie d'Irène, 19 ans et attirée par la comédie, avant que la guerre ne se mêle à son destin. "L'horreur de cette époque", que ses grands-parents ont vécue, la réalisatrice a voulu la dépeindre par la vie, l'insouciance et la légèreté de son héroïne. Elle n'est pas peu fière que son projet voit enfin le jour après quatre ans de travail : "Je suis émue, je suis un peu à fleur de peau, a confié la mère de la talentueuse Suzanne (21 ans) à Philippe Vandel. Je l'ai porté ce film, je l'ai écrit. J'ai fait tout le parcours du combattant, je voulais vivre ça, je l'ai vécu, ça a été un des moments les plus heureux. C'est une étape".
Sandrine Kiberlain a débuté sa carrière d'actrice à la fin des années 1980 et rapidement tourné pour les plus grands réalisateurs. Jean-Paul Rappeneau lui a offert un rôle dans Cyrano de Bergerac en 1990, Jacques Audiard également dans Un héros très discret en 1996. La même année, elle était Alice dans En avoir (ou pas), long-métrage de Laetitia Masson. Ce rôle a lancé officiellement sa carrière puisqu'elle a décroché le César du meilleur espoir féminin. Ce ne sera pas le seul. En 2014, c'est dans la catégorie de meilleure actrice qu'elle a obtenu le prix. A quand celui de meilleure réalisatrice ?