Avec son équipe de L'heure des pros (CNEWS), Pascal Praud revient sur des faits d'actualité. Les débats font donc rage sur le plateau. Et l'un des sujets a provoqué quelques tensions entre le présentateur de 58 ans et l'un de ses intervenants.
En cours d'émission, Pascal Praud a lancé le sujet de l'immigration. Il a évoqué la Une du Figaro concernant l'immigration qui était en hausse. Puis, il a ajouté que selon les chiffres de l'INSEE la population française compte 10% d'immigrés. "Évidemment que la société change, on peut l'admettre", a-t-il lancé. Et son chroniqueur Georges Fenech de préciser qu'il faut que "l'intégration fonctionne". "Il ne s'agit pas de le regretter, de le contester, de le condamner. Mais en 1920, il y avait quasiment 6% de population étrangère en France. Et tous ces gens étaient naturalisés", a poursuivi le compagnon de Catherine. Un reportage sur le sujet a ensuite été diffusé.
"La population change. Mais les conséquences sont terribles parce que vous avez des phénomènes de communautarisme Vous avez l'obligation aujourd'hui de créer une loi sur le séparatisme. Je crois qu'on est les seuls. Et l'autre conséquence, c'est le lien entre l'immigration incontrôlée et la délinquance. Darmanin a reconnu ce fait. Donc les conséquences sont terribles. On est tombé dans une société qui risque de se fracturer de plus en plus. La seule solution (...) c'est de recontrôler les frontières", a lancé Georges Fenech par la suite. Pascal Praud lui a demandé de ne pas généraliser, car il y avait de nombreux cas où l'intégration était réussie. Le compagnon de Marie (ex-candidate de télé-réalité) a donc reconnu que la majorité "se tient bien", mais qu'il y a une forte minorité qui refuse l'intégration.
Je ne reprends pas cette formule à mon compte
"Ils se sont auto-exclus", a ajouté le consultant. De quoi énerver Pascal Praud. "Je ne reprends pas cette formule à mon compte", a-t-il répliqué. Mais Georges Fenech a persisté et signé : "J'affirme que dans certains quartiers... Je ne généralise pas. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je dis qu'il y a des gens qui vivent hors la loi, qui considèrent la police comme des bandes rivales, qui protègent une criminalité souterraine et qui considèrent que leur religion est plus importante que la loi." Le présentateur a alors répondu qu'il osait espérer que ce n'était pas la majorité. "Quand vous avez dit 'ils se sont auto-exclus, j'ai cru que vous parliez de tous les immigrés", a-t-il ajouté. Et son chroniqueur de conclure qu'il parlait de la "frange apparue dans les années 70".