Sylvia Roth-Wildenstein avait prévenu : "Je me battrai jusqu'au bout même quand je ne serai plus là. J'ai laissé des instructions."
Décédée le 13 novembre dernier à l'âge de 77 ans des suite d'un cancer, la veuve du richissime marchand d'art Daniel Wildenstein a été inhumée dans la tradtion juive au cimetière du Montparnasse vendredi 19 novembre en présence de son gendre, Guy Wildenstein, contre lequel elle menait une terrible bataille judiciaire.
Rappel des faits : Après la disparition de son mari, le 23 octobre 2001, Sylvia Roth se dit spoliée par les fils de ce dernier. En effet, ils lui auraient fait signer des papiers après lui avoir fait croire à la faillite personnelle de ce galériste de renom et à la fortune inestimable. En réalité, elle a toujours été persuadée que les sous étaient bien au chaud dans différents paradis fiscaux.
Selon nos confrères du JDD, les procédures engagées par feue Sylvia Wildenstein vont lui survivre par le biais de son avocate Maître Claude Dumont-Beghi qui déclare : "J'espère que les actions pénales qui ont été entreprises vont se poursuivre".
Deux plaintes ont été déposées par la plaignante, plaintes qui sont instruites par des juges d'instruction du TGI de Paris, Guillaume Daieff et Serge Tournaire, pour "abus de confiance", "blanchiment", organisation frauduleuse d'insolvabilité", "faux et usage"... Rien que ça !
Le parquet de Paris a, quant à lui, débuté une enquête préliminaire pour "corruption active et passive" et "trafic d'influence". Cette autre plainte a été déposée contre X bien qu'elle semble cibler Guy Wildenstein, seul fils du galériste encore vivant, et surtout membre très actif de l'UMP, proche d'Eric Woerth, et reconnu comme gros donateur du parti.
On dit ça, on ne dit rien...
La justice suit son cours. Il est très certain que nous reparlerons très vite de cette énième affaire de succession et de gros sous qui tourne mal !
E.T