En 1985, Anthony Delon présentait sa première collection de mode dédiée au cuir. Aujourd'hui, il relance cette marque avec de nouveaux modèles pour les hommes et les femmes. Le site officiel AnthonyDelon1985.com est d'ailleurs très bien fait. Dans son dernier numéro, Vanity Fair a consacré un papier à cette renaissance en faisant passer l'acteur et créateur dans le photomaton de Karl Lagerfeld. Évidemment, les photos ont de la gueule... Le "papier", comme le décrit Anthony, un peu moins.
Sur Instagram, Anthony Delon, 53 ans, pousse un coup de gueule contre les sous-entendus de Vanity Fair, les imprécisions du magazine (sur son lieu de naissance), la description que nos confrères font d'une supposée jeunesse dorée, etc. Si l'article est bienveillant, il passe à côté de l'essentiel : le cuir, c'est une vraie passion pour Anthony Delon. C'est ce qu'il a tenu à réaffirmer avec force dans un post Instagram : "Pour compléter ce 'papier' de Vanity Fair. Non je n'ai pas présenté ma collection avec Régine, j'ai fait un défilé avec des top modèles, commence la star. La première année d'exploitation, nous avions 130 boutiques qui vendaient nos produits. Nous étions 2e des ventes de cuir en France. Je ne relance pas ma collection en mémoire de l'époque, mais car le cuir est ma passion depuis toujours. J'ai gardé le 1985 pour me porter chance. Je ne vois pas ce que la frime et la princesse de Monaco viennent faire là-dedans, ou plutôt si 'soyons un peu branchés, condescendants et parisiens, balançons un peu d'acide là-dessus histoire de ne pas paraître trop complaisants', même si ça n'a rien à voir avec le papier. Je ne suis pas né à Santa Monica, la réponse est dans Wikipedia... Je serai au Printemps de l'homme au 1er étage chez les créateurs a partir du 5 septembre ÇA C'EST DE L'INFO..."
Anthony Delon termine par un tacle sur les manières du journaliste : "Quand on prend la peine de m'appeler pour m'interviewer, on en fait de même pour me dire quand sort le papier, c'est une convention, mais aussi une question de savoir vivre." Voilà qui est dit !