En août dernier, Benjamin Castaldi confiait au Parisien avoir été escroqué. Une affaire qui se poursuit devant le tribunal puisque l'animateur attaque une banque, un promoteur et un notaire. Il leur réclame six millions d'euros.
Petit rappel des faits. A la rentrée 2012-2013, le célèbre animateur de Secret Story, passé sur D8 afin d'animer Nouvelle Star, se rend compte qu'il a été escroqué. Une arnaque immobilière - dont on ne connaît pas les détails - qu'il découvre 10 ans après les faits et que l'épouse de Benjamin Castaldi, Vanessa Broussouloux-Castaldi, qualifiait en août dernier d'arnaque "à la Madoff" - référence au financier américain Bernard Madoff condamné en 2009 à 150 ans de prison après avoir ruiné des milliers d'investisseurs des milieux financier, associatif ou artistique. Comme le confiait l'animateur il y a quelques mois, cette arnaque lui a coûté cher : "Ils m'ont mis sur la paille, les économies de toute une vie (...) Et ça n'est pas fini, ils ne perdent rien pour attendre."
L'affaire se poursuit à présent avec une triple attaque en justice. En effet, comme l'annonce le Dauphiné Libéré, Benjamin Castaldi n'a pas l'intention de se laisser faire et traine une banque, un promoteur et un notaire devant les tribunaux. "Il faudra bien que quelqu'un paye (...) J'espère que tout ceci sera fini d'ici un an, un an et demi", lâche-t-il.
Si Benjamin Castaldi concède avoir été "naïf" dans cette histoire et avoir "simplement fait à confiance à des gens dont le conseil est le métier", il estime avoir été "tout bonnement escroqué". Se rappelant les huissiers qui sonnaient chez lui, le présentateur annonce que sur l'argent retenu de ses salaires, il ne lui restait que 1 290 euros par mois pour vivre - la suspension de la saisie des biens de l'animateur a été ordonnée par la justice en mai dernier. Pire, Benjamin Castaldi a été contraint de revendre, à perte, la maison de ses rêves afin d'éponger les dettes.
L'animateur attaque donc, au civil, le promoteur immobilier, la banque - qui lui a prêté 1,2 million d'euros sans jamais ne l'avoir vu - et le notaire. Deux procédures engagées, pour l'une devant le TGI de Paris et, pour l'autre, devant celui de Versailles.
Sarah Rahimipour