Bientôt cinq mois après la mort brutale d'Indila, son bébé de 9 mois, décédée dans son sommeil le 3 décembre dernier des suites d'une infection du sang, Claudia Galanti est de retour dans la lumière, avec son chagrin et... les bonheurs (ses deux autres enfants, son nouvel amoureux...) qui lui donnent malgré tout le courage et l'envie de vivre. Après de longues semaines passées dans le noir, recluse dans son chagrin, la belle Paraguayenne bien connue des téléspectateurs italiens faisait la semaine dernière un retour événement au petit écran. Scrutée et à coeur ouvert.
"J'allais sauter. Et Liam est entré dans la chambre..."
Depuis le drame de la disparition de sa fillette, fruit de sa relation avec son ancien compagnon Arnaud Mimran dont sont aussi issus son fils Liam, qui vient d'avoir 4 ans, et sa fille Tal, qui en aura 3 en juin, Claudia Galanti ne s'était jusqu'alors que très peu exprimée. Il lui avait d'abord fallu faire, de concert avec l'homme d'affaires français dont elle s'est séparée à l'été 2014 (soit quelques mois après la naissance d'Indila), une mise au point concernant les circonstances exactes de la mort de la petite, afin de couper court aux spéculations d'une certaine presse. "En tant que parents, expliquèrent ainsi par voie de communiqué la papa et la maman d'Indila, il est important pour nous d'expliquer les causes médicales qui ont conduit à la disparition de notre petit bébé. Après avoir eu vent des innombrables rumeurs, il nous semble bon de préciser que, d'après les examens médicaux approfondis, les médecins ont acquis la certitude qu'il s'agissait d'une infection bactériologique. Ce n'est pas un cas de mort subite du nourrisson."
Claudia Galanti rentrait d'un séjour aux Seychelles en compagnie de ses amies Raffaella Zardo et Jane Balzarini lorsqu'elle a appris, par la soeur d'Arnaud Mimran, la terrible nouvelle, au cours d'une escale à Dubaï. Dubaï, où les enfants venaient de passer des vacances avec leur père (et sa nouvelle compagne Tamara Pisnoli, ex-femme du footballeur Daniele De Rossi). Le top sud-américain s'était alors muré dans le silence, et le Français, avec qui elle fut en couple pendant quatre années, ne cachait pas son inquiétude à son sujet, la décrivant dans Diva e Donna comme "inconsolable" et "désespérée". En février, dans un entretien qu'elle accorda contre toute attente au magazine Chi, Claudia Galanti confiait effectivement avoir pensé au pire : "J'étais à Paris, ma petite Indila était déjà morte depuis plusieurs semaines, quand j'ai décidé d'en finir. Je suis montée sur le rebord de la fenêtre : mes yeux s'envolaient vers le sol, et je voulais que mon corps le suive. Alors que je pensais à sauter, mon fils Liam est entré dans la chambre, et il a dit : 'Maman.' Je me suis arrêtée net. Mais j'ai compris que je ne pourrais plus jamais être heureuse dans la vie."
Pourtant, l'ancienne participante de L'Isola dei Famosi (un Ferme Célébrités en mode île déserte) a matière à envisager encore de bons moments dans l'existence, en dépit de cette blessure. Ses enfants Liam - son sauveur - et Tal ne manquent pas de la faire sourire jour après jour, et son nouveau compte Instagram, l'ancien s'étant figé dans le deuil, s'est remis à diffuser plein de photos des bambins. Pique-nique, parc d'attractions ou câlin du soir avec leur maman, ces dernières semaines ont été emplies d'amour...
Si son ex Arnaud Mimran, mis en examen pour escroquerie, blanchiment et recel d'escroquerie et placé en détention à Fresnes dans le cadre d'investigations du Service national de douane judiciaire, reste animé des meilleures intentions à son égard, Claudia Galanti savoure aussi l'amour retrouvé dans les bras de Tommaso Buti, entrepreneur italien qu'elle fréquente depuis la fin de l'été 2014. Début avril, on pouvait ainsi apercevoir le couple se promenant paisiblement, au vu et au su de tous, dans les rues de Milan. "L'amour de ma vie", écrivait même l'heureux nouvel élu de la bombe en légende d'un cliché réalisé lors d'une escapade à Gstaad, il y a quelques mois.
Le week-end dernier, Claudia Galanti était l'invitée exceptionnelle du Maurizio Costanzo Show, talk show culte de la télé italienne qui venait de faire son retour (le 12 avril) sur la chaîne Rete 4 et proposait un numéro sur le thème de la relation parents-enfants. La beauté latine intervenait pour partager son expérience sur la question délicate du deuil d'un enfant. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le top paraguayen a soigné son entrée, éblouissant le public en tailleur pantalon blanc, comme s'il était question de purification... Sans employer une seule fois le mot "morte" pour évoquer Indila, qui "a disparu", la jeune femme est revenue sans tabou sur le drame qu'elle a vécu au cours du programme - enregistré - que Liam et Tal ont regardé avec elle à la maison...
Claudia Galanti a alors retracé le calvaire de ces derniers mois, à commencer par la nouvelle en elle-même, reçu par téléphone alors qu'elle était à l'aéroport de Dubaï, loin de Paris, sans ses enfants. Et cet interminable voyage retour, l'inhumation, l'état de choc ("j'étais un légume"), avec un passage en clinique à Paris pour simplement pouvoir dormir puis une cure en Italie, et un suivi psychologique... Et le fait de réapprendre à vivre.
"Le matin, je suis forte et solaire, mais le soir je me couche en pleurs, je ne peux pas m'empêcher de penser à elle ; elle sera toujours dans mon coeur", confie Claudia Galanti, qui se dit "fière" d'avoir réussi à trouver la force de s'accrocher malgré la douleur "atroce" et "indicible" : "Je l'ai fait pour le bien de mes autres enfants, mais aussi par respect pour moi-même." Consciente de devoir beaucoup, dans son salut, à Liam et Tal, qui l'ont extirpée de sa torpeur, elle explique à Maurizio Constanzo : "Cette force, ce sont eux qui me l'ont donnée, sans eux je ne serais pas là, et ils ont besoin de moi. (...) Quand je les accompagne à l'école le matin, je fais mine d'être sereine et heureuse, mais en réalité, la douleur est insupportable. Je continue à vivre pour eux."
L'opération catharsis se poursuit ce soir avec une nouvelle interview télé, accordée à Gabriele Parpiglia.