Dans quelques jours, Dylan Thiry et Benjamin Samat vont s'affronter lors d'un combat de boxe anglaise. La date de leur affrontement sur un ring a été fixée au mercredi 6 avril prochain au Palais des sports de Marseille. Depuis l'annonce de leur match, les deux candidats de télé-réalité s'entraînent dur pour le grand jour. Ils ont malgré tout eu le temps d'accorder une interview à nos confrères de Public, parue ce vendredi 1er avril 2022.
Lors de cet entretien en duo, Dylan Thiry a notamment eu l'opportunité d'évoquer sa jeunesse difficile marquée par de la violence familiale. "J'ai été battu pendant plusieurs années par mon beau-père, et j'en garde une certaine colère. Mais je n'ai jamais revu cet homme, il est parti quand j'avais 16 ans, aujourd'hui je suis tourné vers l'avenir", a-t-il rapporté à nos confrères.
Dylan Thiry a toutefois longtemps été affecté par les coups physiques et psychologiques qu'il a pris. À tel point que cela s'est ressenti dans son comportement. "Je me bats souvent et depuis toujours ! Je me suis même fait virer du collège à 15 ans, mais à chaque fois c'était pour me défendre. Et je gagne à chaque fois", a-t-il assuré dans les pages de Public.
Pour rappel, Dylan Thiry a grandi au Luxembourg avec sa mère. Son père les a laissés tomber quand il n'était âgé que d'un an et s'en est suivie une vie plutôt précaire. "On n'avait même pas de quoi acheter deux kebabs, on en partageait un", confiait-il pour Le Parisien en 2021. Sa mère a retrouvé l'amour lorsqu'il avait six ans. Son beau-père est musulman et leur a fait découvrir cette religion. De cette période, Dylan se souvient qu'"il n'y avait plus de salami" dans la cuisine. Sa mère, chrétienne, s'est par ailleurs convertie et a commencé à porter le voile. Mais pendant trois ans, elle a subi "les regards dans le bus" et "les remarques des maîtresses à l'école". Des jugements quotidiens qui lui font faire le choix d'arrêter de le porter. "Pour me protéger", expliquait Dylan.
Depuis 2019, Dylan Thiry assume complètement son amour pour l'Islam, autant sur les réseaux sociaux avec des live Instagram controversés que lors de ses missions humanitaires.