"Je ne suis pas secret, je suis discret", prévenait d'emblée Édouard Baer lorsqu'on le questionnait sur les raisons de son mutisme au sujet de sa fille Iman, qui fête ses 15 ans cette année. Interrogé par le magazine ELLE en 2013 sur son rôle de papa, il acceptait d'en dire un tout petit plus sur sa fillette, à l'époque âgée de 7 ans.
"Si on me pose des questions, je réponds. Effectivement, j'ai une petite fille de 7 ans, dont je parle dans mon dernier spectacle... A la française ! Je termine ma pièce par : 'Je vois ma fille qui me sourit, en passant la douane à Orly.' Pour le reste, elle a le bon goût de ressembler à sa mère et d'adorer les spectacles de son père. Elle connaît par coeur les chansons du dernier. Pour conclure sur le sujet, je pense que la discrétion est une vertu et une forme d'élégance", confiait Edouard Baer, sans donner le nom de la maman de sa fille.
Au fil de différents entretiens, on sent bien qu'Édouard Baer est plus que sensible au bon développement de sa fille. Ainsi, il s'est contraint de rester à Paris - dans le quartier du Louvre -, bien qu'il soit propriétaire d'une maison à Arles (Bouches-du-Rhône), pour que la scolarité de sa fille ne soit pas perturbée. "Ma fille est scolarisée à Paris, sinon je serais parti. J'aurais adoré monter une sorte de 'factory', un endroit qui soit à la fois un théâtre, un studio de cinéma, un restaurant, un music-hall. Et l'ouvrir à Dakar ou Montréal, ou dans une ville de province comme Nantes (...). Mais je le ferai un jour si ma fille peut-être scolarisée ailleurs", confiait-il à Paris Match en 2018.
Si Édouard Baer est si soucieux de l'éducation d'Iman, c'est que l'acteur nommé aux César 2021 a été traumatisé par son admission dans un établissement privé parisien. "Ça m'a rendu très malheureux. Ce n'était plus mixte, il y avait des relents réacs, antisémites, tout s'est effondré, je n'ai plus réussi, je n'ai pas compris. Mes parents ne se sont pas rendu compte que j'étais triste parce que je ne voulais pas les décevoir, mais ça m'a gâché ces années-là. J'en ai gardé un mauvais rapport avec l'école, pour moi, ça a été un truc carcéral. Du coup, j'ai parfois du mal à bien accompagner ma fille dans sa scolarité... Ce sont des souvenirs qui me glacent, les arguments des curés sur la non-mixité, du genre 'ça déconcentre les garçons de côtoyer les filles", avait détaillé l'acteur de 54 ans auprès de GQ.