Quentin Tarantino a assuré l'ouverture de la huitième édition du Festival Lumière à Lyon le 8 octobre ! Attendu pour une masterclass, le réalisateur américain de Pulp Fiction et Django Unchained a été l'attraction de la première soirée, venu présenter la projection en 35 mm de Butch Cassidy et le Kid, western mythique de George Roy Hill avec Paul Newman et Robert Redford. Un événement que le cinéaste cinéphile a partagé avec Daniella Pick. Une jeune femme de 32 ans, originaire d'Israël, chanteuse et mannequin. La dernière fois que l'on avait vu le metteur en scène américain en couple, c'était sur le tapis rouge des Huit Salopards en décembre 2015 à Hollywood, avec Courtney Hoffman.
Monica Bellucci, Bertrand Tavernier - dont le documentaire Voyage à travers le cinéma français est présenté au Festival - Mathilde Seigner non loin de son ex Laurent Gerra, des membres de la série Dix pour cent dont on attend impatiemment la saison 2 - Dominique Besnehard, Virginie Efira, Ramzy Bedia, Line Renaud -, Lambert Wilson, Elsa Zylberstein, Jerry Schatzberg, Danièle Thompson , Agnès Varda (honorée à Lyon), Jean Becker, Melita Toscan du Plantier, Eric De Chassey et sa femme Anne Consigny, Françoise Arnoul, Eric Lartigau, Jean-Loup Dabadie, Pascal Thomas, Jean-Pierre Jeunet, Vincent Perez et sa femme Karine Silla, ou encore Thierry Braillard (secrétaire d'Etat auprès du ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, chargé des sports) et sa femme Sophie ont fait partie des invités de cette cérémonie d'ouverture.
Le grand moment du Festival Lumière sera ensuite, sans aucun doute, la venue de l'icône Catherine Deneuve pour sa rétrospective regroupant 13 de ses plus célèbres longs métrages. Cela alimentera l'hommage rendu durant une semaine à l'actrice de 72 ans, qui viendra donner une masterclass et recevra le Prix Lumière. Catherine Deneuve partagera le haut de l'affiche de cette 8e édition avec Marcel Carné et Buster Keaton, deux autres monstres sacrés du 7e Art auxquels le festival consacrera une large sélection de films. Au rayon des rétrospectives, les cinéphiles pourront redécouvrir l'oeuvre de la cinéaste américaine Dorothy Arzner - première femme à avoir tourné un film parlant - et du pionnier de la comédie "à l'italienne" Antonio Pietrangeli.
Trois autres cycles de projections seront dédiés aux actrices qui ont fait Hollywood - Lana Turner, Marlene Dietrich, Bette Davis... -, aux monstres des studios Universal et à l'année 1970, avec une série de longs métrages suggérés par Quentin Tarantino. Plusieurs autres grands noms du cinéma contemporain, au premier rangs desquels le réalisateur coréen Park Chan-wook, le cinéaste américain Walter Hill ou l'actrice chinoise Gong Li, viendront présenter plusieurs de leurs films et se soumettre à l'exercice de la masterclass. Ils seront imités, côté français, par le cinéaste Gaspar Noé et le comédien Vincent Lindon, mais aussi par des personnalités au propos plus rare telles le scénariste Jean-Loup Dabadie et le compositeur Bruno Coulais. Habitué du festival, le Danois Nicolas Winding Refn présentera Bleeder, son premier film resté inédit en France et qui doit sortir en salles le 26 octobre dans une version restaurée.
Enfin, le cinéaste italien Paolo Sorrentino livrera aux cinéphiles les secrets de The Young Pope, sa mini-série avec Jude Law en pape à la personnalité complexe. Le Festival Lumière célébrera honorera la mémoire de Michael Cimino, Abbas Kiarostami, Chantal Akerman et Jim Harrison, tous disparus au cours de l'année.