Le parquet de Paris a classé sans suite une enquête ouverte fin janvier contre le chanteur Francis Lalanne qui avait appelé "à mettre l'Etat hors d'état de nuire" selon l'AFP. À la suite d'une tribune publiée sur le site en ligne France soir le 22 janvier, le parquet avait ouvert une enquête pour "provocation à la commission d'atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation", confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) qui avait entendu le chanteur le 5 février.
Scandalisé par les mesures liberticides prises par le gouvernement prenant à cause de la pandémie de Covid-19 (dont l'âge médian de décès est de 84 ans selon Santé Publique France), il avait indiqué dans sa tribune intitulée J'appelle, qu"il faut à présent mettre l'État hors d'état de nuire au peuple français" et demandait la "destitution" du chef de l'État, Emmanuel Macron. Très inquiet des effets secondaires des vaccins ARN, l'artiste avait également parlé des traitements comme l'ivermectine, qui s'avère très efficace pour lutter contre le coronavirus selon de nombreux scientifiques.
Un cri d'alarme sur la situation actuelle
Effrayé par les conséquences des différents confinements sur l'économie de la France mais aussi sur le moral des Français dont le taux de suicide ne cesse d'augmenter, il avait déclaré : "Le gouvernement est en train de commettre insidieusement un coup d'État au nom de la Covid ; et s'apprête à instituer la tyrannie comme un avatar de la République, à l'insu du peuple français. (...) Le chef de l'État et son gouvernement s'essuient les pieds sur le Droit Républicain comme sur un paillasson, il faut à présent mettre en demeure les structures de l'État de faire cesser le trouble manifestement illicite infligé à la Nation par son gouvernement."
Menacé et visé par une enquête à la suite de ses propos, le chanteur a finalement été soutenu par la justice. En effet, le parquet a jugé l'infraction insuffisamment caractérisée, selon Me Emmanuel Ludot, pour qui "cette décision est logique". "Le parquet ne veut pas mettre d'huile sur le feu. Je fais un parallèle avec Corine Masiero. C'est la même démarche: un cri d'alarme sur la situation actuelle des artistes et des intermittents du spectacle", a-t-il ajouté auprès de l'AFP, faisant référence à l'actrice de 57 ans qui s'est dévêtue lors de la cérémonie des César.