Superstar américaine au charisme à la Cary Grant, George Clooney semble être l'ami du tout-Hollywood. Fringant et débordant d'humour, le célèbre célibataire séduit tout ce qui bouge, usant de son esprit vif. Dernière preuve de sa popularité, ses irruptions délirantes sur les photos prises lors d'un gala au musée d'histoire naturelle de New York en octobre. Pourtant, Mister Clooney ne fait pas que rigoler et envoyer des fleurs à ses (nombreux) amis stars comme son grand copain Brad Pitt. La preuve avec Russell Crowe et Leonardo DiCaprio, dont il parle en interview pour le magazine américain Esquire.
En couverture d'Esquire, George Clooney fait l'objet d'un long portrait-interview dans lequel on sent aisément que le journaliste a été conquis par l'acteur, réalisateur et producteur. Actuellement à l'affiche de Gravity avec sa grande amie Sandra Bullock qui cartonne auprès du public comme des critiques (474 millions de dollars de recettes dans le monde pour l'instant), réalisateur du film The Monuments Men, se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale et producteur du Temps d'un été (August: Osage County) avec Julia Roberts et Meryl Streep, George Clooney, 52 ans, est un homme au sommet de son art, lui qu'on avait vu glorieux aux Oscars l'an dernier avec Ben Affleck pour Argo.
Gladiator, le poète embrouilleur
George Clooney est toujours bien entouré, mais tous les acteurs d'Hollywood ne récoltent pas les louanges du héros d'Urgences. À la demande du journaliste d'Esquire, il revient sur sa brouille datant d'il y a quelques années avec le Gladiator Russell Crowe : "Russell Crowe m'a bien envoyé un livre de poèmes pour s'excuser de m'avoir insulté. Il m'a provoqué pour une raison que j'ignore, en disant : 'George Clooney, Harrison Ford et Robert De Niro sont des vendus.' Et j'ai répondu en disant : 'Il a sûrement raison. Et je suis ravi qu'il nous l'ait dit. Parce que Bob, Harrison et moi pensions lancer un groupe de musique, en utilisant cette célébrité que nous devons à une mauvaise raison'." Une allusion au groupe de rock du héros d'American Gangster : Russell Crowe & The Ordinary Fear of God.
De quoi énerver encore plus Russell Crowe qui répliquera en balançant : "Pour qui il se prend ? C'est un pseudo-Frank Sinatra." L'acteur australo-néo-zélandais se lâche et George Clooney lui écrit alors : "Mec, les seules personnes qui tirent de la gloire quand deux stars s'embrouillent, c'est People Magazine. Qu'est-ce qui ne va pas avec toi ?" Mais à l'approche de la saison des Oscars, sachant qu'ils allaient se croiser aux Golden Globes en 2006 pour Syriana et Good Night, and Good Luck pour Clooney, et De l'ombre à la lumière pour lui, le Gladiator tente un rabibochage, en envoyant un CD de sa musique et un recueil de ses poèmes. "Je crois qu'il a dit que ses propos avaient été mal retranscrits. Moi je me suis dit, 'bref, s'il veut'. Et c'est vrai que j'avais pris son livre aux BAFTAs mais je n'ai pas gagné. Je l'aurais utilisé si j'avais remporté un prix et j'étais nominé pour quatre catégories !"
Basketball Diaries
Voyant le bruit médiatique enfler autour de cette interview accordée à Esquire, l'agent de George Clooney a précisé à E! News que l'histoire entre Leo et George ne concerne que des histoires de basket-ball que l'acteur a racontées avec légèreté au journaliste, et qu'il ne s'est en aucun cas attaqué à la vie de Leonardo DiCaprio. Concernant Russell Crowe, son représentant dira tout simplement : "On a posé une question à George Clooney [raconter les origines de leur mésentente, NDLR], et il a raconté la vérité."