Depuis la mi-février, David Hallyday et Laura Smet s'opposent à la veuve de leur père, Laeticia Hallyday, pour contester les dernières dispositions testamentaires de Johnny Hallyday. Après un premier procès en référé portant essentiellement sur le gel des biens français (obtenu par les aînés) et un droit de regard sur le dernier album du rockeur (qui leur a été refusé), les deux clans doivent se retrouver le jeudi 24 mai 2018 au tribunal de grande instance de Nanterre pour fixer le calendrier de la procédure sur le fond (la validité du testament américain de Johnny Hallyday). Selon BFM TV, une prise de contact a eu lieu "il y a quelques jours" par téléphone... sans grand résultat.
"Selon nos informations, la première négociation entre les aînés de Johnny et Laeticia s'est faite par téléphone et par avocats interposés, nous dit la chaîne. Il y a deux semaines, l'un des avocats de Laura Smet appelle l'avocat de Laeticia. La discussion a tourné court, elle a duré moins d'une minute." Plus en détails, BFM TV croit savoir que dans le camp de Laura Smet on a expliqué qu'on leur a répondu qu'il n'y avait "rien à discuter". Dans la partie adverse "on nuance", poursuit BFM : "On nous a dit : 'On veut tout maintenant, tout ce que la justice nous accorderait si le testament était français.' Et pour nous cela ne s'appelle pas une négociation."
Effectivement, cela ne s'appelle pas une négociation, l'avocat de Laeticia Hallyday défendra jusqu'au bout le testament et les volontés de son client Johnny Hallyday qui avait, dès 2014, tout mis en place pour protéger sa femme et surtout ses filles mineures, considérant que ses deux aînés avaient déjà reçu leur part et "profité" de son nom et sa notoriété...
Une négociation aurait été une proposition de partage possible des biens français par exemple, ce qui n'a pas été proposé. Rappelons que si le testament américain est validé par le tribunal (ce qui peut prendre de longs mois, voire des années), les aînés de Johnny Hallyday n'auront droit à rien, alors que si c'est le droit français qui s'applique, David et Laura auraient droit chacun (comme Jade et Joy d'ailleurs) à 18,75 % des avoirs de Johnny uniquement. Laeticia Hallyday sa veuve, aurait droit au reste, puisqu'elle est son héritière en temps qu'épouse. Ce qui, dans tous les cas, Jade et Joy étant mineures, donnerait à Laeticia la majorité des parts des biens de Johnny Hallday.
Dialogue de sourds donc qui fait redouter à Laura Smet un quasi inévitable nouveau procès. "Chez Laura, on regrette que Laeticia n'accepte pas leur main tendue. Les relations humaines vont s'abîmer", aurait expliqué l'un des avocats de la jeune actrice et réalisatrice de 34 ans.
Mi-avril, Me Emmanuel Ravanas, un des avocats de Laura Smet, s'exprimait dans plusieurs médias pour lancer un appel à la négociation (en réalité demander à ce que la loi française soit respectée en dépit du testament américain du rockeur laissant peu de place à la négociation) à Laeticia Hallyday. Sur RTL, il déclarait par exemple : "Je dis, déployons l'intelligence du coeur, arrivons à trouver un accord essentiel sur deux points : l'avenir immense de Johnny Hallyday, du devenir de l'oeuvre, avec Jade et Joy, et entamons un partage en pleine propriété des biens. Et je forme un voeux, que le 15 juin prochain, nous ayons réussi à trouver un point d'équilibre". C'est la date à laquelle Johnny Hallyday aurait eu 75 ans. L'appel a été lancé, entendu, mais ne devrait pas empêcher un second procès qui s'annonce long et éprouvant.
Guerre de communication avant le 24 mai ? Cela y ressemble. On ne peut pas appeler cela "une main tendue", puisque la demande des avocats de Laura et David serait l'abandon pur et simple par l'avocat de Johnny des dernières volontés de son client.