"J'ai voulu changer" : ce nom très surprenant que Kad Merad a failli adopter "pour se protéger"

Visage incontournable du cinéma français depuis déjà de nombreuses années, Kad Merad s'est d'abord fait connaître grâce à ses talents de comique sur le petit écran, avant de se lancer dans une carrière d'acteur prolifique au cinéma. Il fut notamment l'une des têtes d'affiche du film français ayant réalisé le meilleur score de toute l'histoire du box-office hexagonal : Bienvenue chez les Ch'tis. Pour rappel, cette comédie a dépassé les 20 millions d'entrées lors de son exploitation dans les salles obscures en 2008. Dans le cadre de la promotion de son prochain long-métrage, baptisé Le dernier souffle, Kad Merad était présent sur l'antenne de France 2 le dimanche 2 février 2025. Ce jour-là, le comédien était l'un des invités de l'émission 20h30 le dimanche, présentée par Laurent Delahousse juste après le JT de 20h.

Ensemble, les deux hommes ont bien évidemment évoqué le prochain rôle de l'acteur sur grand écran, qui va incarner le personnage d'un médecin dirigeant une unité de soins palliatifs au sein d'un hôpital. Sans grande surprise, Laurent Delahousse a profité de cet entretien pour poser quelques questions un peu plus personnelles au comédien, notamment concernant ses parents. Kad Merad a ainsi révélé qu'il avait failli imiter son père en changeant lui aussi de nom. En fait, le père algérien de l'acteur, baptisé Mohamed Merad, est arrivé en France à l'âge de 16 ans. "Pour se protéger", il a choisi de changer de patronyme, et a ainsi adopté un nouveau prénom : Rémy. Une manière pour lui de mieux s'intégrer. De son côté, Kad Merad a un temps songé à s'appeler François Béguin, en reprenant ainsi le nom de jeune fille de sa mère, Janine Béguin.

"Ça n'a pas duré longtemps", a notamment souligné Laurent Delahousse. "J'ai voulu changer parce que j'ai eu peur aussi comme mon père du regard des autres, je crois. Du fait aussi qu'on allait peut-être pas me proposer tous les rôles que je voulais faire comme le père du Petit Nicolas par exemple. Est-ce que Kadur allait pouvoir jouer le père du Petit Nicolas ?", a premièrement expliqué Kad Merad, avant de révéler pourquoi il avait finalement renoncé à ce changement de patronyme. "Et finalement, ça a duré une journée. Je me suis regardé dans la glace. Je me suis dit : "Ton père l'a fait avant. Tu ne vas pas recommencer'. Et puis, je ne suis pas le seul dans ce cas-là. Il y a plein de gens issus de différentes origines qui assument totalement. Qui s'en sortent très bien et qui vivent très bien. Et qui ne font pas de bruit, pas de vagues et qui ne posent aucun problème", a finalement conclu le comédien.