Jacques Dessange, Liliane Bettencourt, revient sur les faits qui se seraient déroulés en 2008, lorsqu'un groupe financier s'est emparé de la majorité du capital de la compagnie alors dirigée par Benjamin Dessange, nommé par son père en 2005 à la tête du groupe.
"Je continuais à aller au bureau, mais je n'avais aucun rendez-vous. Des franchisés s'en sont inquiétés. Benjamin et ses associés leur avaient indiqué que je n'étais plus compétent", dit-il. Et de poursuivre : "On m'a demandé de ne plus mettre les pieds au bureau [...] Mon fils m'a littéralement jeté dehors".
Désormais, l'ancien roi des ciseaux qui a fondé un empire n'a qu'un seul but : se venger et faire la lumière sur cette sombre affaire. "Lire les contrats ne me passionne pas. J'ai parcouru celui signé en juillet 2008. Je suis tombé dans un traquenard", confie-t-il pour expliquer comment, en 2008, il se serait laissé avoir par un bout de papier.
Le spectre de l'affaire Bettancourt plane sur ce conflit familial dont on devrait entendre parler dans les semaines à venir. De son côté, Benjamin Dessange, sollicité par la Nouvelle République, n'a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire. Il reste bien entendu innocent des faits que son père lui reproche jusqu'à ce qu'une enquête ( si la plainte pour abus de confiance aggravée était déposée) soit peut-être ordonnée ou pas...