
Pour ces Jeux olympiques Paris 2024, Léon Marchand est comme un poisson dans l'eau, littéralement. À tel point qu'il a décroché, non sans sacrifice, la médaille d'or du 400m nage libre le 28 juillet dernier avec une sacrée longueur d'avance sur celui qui lui emboîtait la brasse. Ce mercredi 31 juillet, Léon Marchand disputera les finales du 200m papillon et celle du 200m brasse.
Il faudra vous tenir prêt devant votre poste de télévision à 20h37 puis à 22h31 pour découvrir si Léon Marchand fera gonfler encore un peu plus son palmarès de médailles dans cette compétition.

Derrière le nageur, d'innombrables supporters parmi lesquels des célébrités comme Antoine Griezmann, mais pas que. Léon Marchand peut évidemment compter sur sa famille. Cette dernière connaît d'ailleurs très bien le milieu du sport et des Jeux olympiques puisque ses parents, Xavier Marchand et Céline Bonnet, sont eux aussi passés par là.
La passion de Léon Marchand pour la natation n'est pas venue de nulle part. Le jeune athlète de 22 ans baigne dedans depuis qu'il est petit puisqu'il est le fils de deux nageurs. Son père Xavier Marchand fut notamment finaliste olympique en 1996 et 2000, sa mère a également participé aux Jeux olympiques en 1992 en plus d'avoir été sacrée championne de France à de multiples reprises. Il a pourtant bien failli ne jamais se lancer : "Tout avait mal commencé. A 4 ans, quand mes parents ont voulu m'apprendre à nager, j'avais tout le temps froid à la piscine, donc je n'ai pas voulu continuer. Je suis allé faire du judo et du rugby. Une grosse année plus tard, j'ai repris la natation. Très vite, j'ai aimé passer du temps dans l'eau jusqu'à ce que je me prenne de passion pour la compétition" racontait-il dans le magazine de la fédération française, propos rapportés par Le Figaro.
Malgré les a priori, Léon Marchand s'est accroché, il a donc bien fait. Pour participer à des Jeux olympiques et résister à la pression, il est important de travailler le mental. C'est exactement ce que Léon Marchand a fait. Lui qui redoutait les échecs au départ estime ne plus en avoir peur. La raison ? "Ma famille sera toujours aussi contente pour moi" déclare-t-il dans une vidéo dévoilée sur le compte Instagram de Brut.

"Je me suis mis dans le scénario 'si j'arrive huitième de cette finale, qu'est-ce qu'il se passe ?' Il ne va rien se passer. Donc maintenant je n'ai plus peur de l'échec et je suis plus en mode 'Je profite et j'essaye." Espérons que cet état d'esprit lui serve à décrocher les deux autres médailles qui lui feraient définitivement voir la vie en or.