Les Bodin's : Qui se cache vraiment derrière le personnage de Maria ? Vincent Dubois dévoile qui sont les deux femmes qui l'ont inspiré

Pour fêter leurs 30 ans de carrière, Maria et Christian Bodin quittent leur ferme et débarquent à Paris pour réaliser un rêve fou : un grand spectacle aux Folies Bergères. Les Bodin's en folie, c'est ce qui vous attend ce lundi soir sur M6, à partir de 21h10. Derrière ces deux personnages iconiques : Jean-Christian Fraiscinet et Vincent Dubois.

"On a toujours bien travaillé, et le Ciel a été avec nous. On a commencé dans des salles de fête, qui se sont vite remplies. On était loin d’imaginer que trente ans plus tard, on remplirait des zéniths et des cinémas avec nos films.", a confié avec émotion Vincent Dubois à Télé-Loisirs.

Quelques années auparavant, en 2019, Vincent Dubois était revenu pour Ici, anciennement Radio Bleue puis France Bleu, sur la naissance de son personnage. A savoir celui de Maria, cette valeureuse grand-mère au moral d'acier. Comment l'a t-il créée ? "C'est difficile de déterminer clairement, mais pour beaucoup c'est ma grand-mère paternelle, qui faisait 1m25 et qui portait des sceaux d'eau d'1 kilo dans chaque main."

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"Il y a une dame, quand j'étais ambulancier, qui s'appelait Maria Bonin, qui s'est planté avec son VéloSoleX et que j'ai ramassée. Et elle aussi m'a inspiré pour une partie du personnage.", avait-il ajouté, avant de revenir sur les raisons qui, selon lui, expliquent le succès de leurs personnages, avec Jean-Christian Fraiscinet, qui incarne le fils de Maria sur scène : "Je pense que nos textes font beaucoup. L'interprétation, c'est une chose, mais quand on fait ce métier là, je pense que c'est dans l'écriture qu'on a le nœud du succès. Et puis c'est aussi grâce aux expressions à la Bodin, qui sont maintenant devenues notre griffe."

Rappelons toutefois que venir à Paris n'est jamais quelque chose d'anodin pour Les Bodin's, davantage appréciés dans le reste de l'Hexagone qu'au sein de la capitale. Par exemple, leur film Les Bodin's en Thaïlande "n'a été vu que par 30 000 spectateurs dans la capitale (Paris) alors qu'il en a séduit plus de 1,3 million au total dans l'Hexagone.", analysaient nos confrères de l'Express en décembre 2021.

"Un phénomène révélateur du gouffre entre deux France, l'une urbaine et grosse consommatrice de culture - et particulièrement de cinéma d'auteur ou de versions originales -, l'autre plus rurale et gourmande de succès grand public. Deux France qui s'ignorent, se toisent, se méprisent parfois."