Quand on s'appelle M4GIC et qu'on a franchi le mur du son sous le préau de sa maternelle, on ne prétend pas au titre de l'homme le plus rapide de la planète : on est l'homme le plus rapide du monde. Alors quand quatre malandrins se permettent de s'octroyer ce trophée, le sang de M4GIC ne fait qu'un tour, celui du monde en moins de 80 secondes. Seule solution pour rétablir la vérité, sa vérité, les provoquer en duel. Et lancer les 4 Défis de M4GIC, un nom qui claque comme claque la vie notre héros.
Depuis plusieurs années maintenant, Usain Bolt s'enorgueillit d'être l'homme le plus rapide de la planète grâce à ses nombreux succès en sprint. Six titres de champion olympique, des titres mondiaux à la pelle et des records à n'en plus finir, ça vous pose un homme. "Plus rapide que l'éclair", prétend même l'usurpateur. Sauf qu'à force de compter l'écart entre la lumière de l'éclair et le son du tonnerre, Usain Bolt ne voit pas passer M4GIC qui, allègrement et tranquillement, confirme son statut d'homme le plus rapide du monde en enchaînant quatre tours de piste, habitué qu'il est à franchir le mur du son que ne fait qu'entendre le Jamaïcain.
Mais voilà qu'un autre sportif prétend lui aussi être le plus rapide sur piste. Une piste d'asphalte cette fois-ci. Qui est donc le malotru qui ose remettre en cause la rapidité de notre héros des temps modernes à la moustache profilée ? Sebastian Vettel, quadruple champion du monde de Formule 1. À bord de son bolide, le pilote se sent rapide, invincible, dominateur. Mais ça, c'était avant de rencontrer M4GIC, champion du monde de MarioKart et pas manchot un volant à la main. Le temps pour notre pilote d'ajuster sa visière que déjà notre M4GIC a fait le tour du circuit de Silverstone où il a vu le jour un jour de Grand Prix, passant la 4G pour renvoyer l'Allemand au stand.
"Et de deux", pense alors M4GIC qui se verrait bien provoquer le Père Noël et ses rennes en duel pour voir qui des deux livre les cadeaux le plus vite. En attendant, c'est dans une piscine que notre king des kings se plonge pour faire taire Yannick Agnel, champion olympique du 200 mètres nage libre. La nage préférée de M4GIC ? Le quatre fois 4 n4Ges, bien évidemment. Ce 200 mètres, M4GIC le termine avant même que Yannick Agnel n'ait décollé de son plongeoir. Alors en attendant que son adversaire en finisse avec ses longueurs, notre dauphin des bassins consulte, sur son smartphone à la vitesse 4G, les vidéos des exploits de son futur adversaire. Avant de décrocher son téléphone et de lui annoncer : "Cristiano, je suis à toi."
Des bassins au carré vert d'un terrain de football, il n'y a qu'un pas que M4GIC franchit plus vite que César n'avait franchi le Rubicon. À Madrid, il laisse Cristiano Ronaldo faire joujou balle au pied quand lui-même enchaîne les jongles et les petits ponts que seul un super-ralenti dernier cri permet d'apprécier sur sa tablette. Cristiano Ronaldo en pleurs, M4GIC peut savourer le chemin parcouru depuis le début de ses 4 Défis, lancés il y a... cinq minutes maintenant.
Du haut des tribunes, l'observe pourtant l'un des derniers prétendants potentiel. Sébastien Loeb, aujourd'hui à la retraite après neuf titres de champion du monde des rallyes. Mais lui-même n'a jamais contesté la rapidité de notre M4GIC. Et pour cause. En regardant bien les courses du tricolore, on se rendra compte que Sébastien Loeb avait une personne hors pair pour lui ouvrir la piste en temps réel. Un certain M4GIC tout seul avec ses bottes...