C'est vrai, M4GIC a tendance à aller plus vite que la musique (il franchit le mur du son régulièrement). Mais cela ne l'empêche pas d'en écouter. Mais attention : avec un coeur comme le sien, qui bat à 240 battements par minute, il faut que ça pulse !
Star incontournable de cette fin d'année, M4GIC, venu twister les fêtes de Noël, a bien des raisons de faire du tempo son credo. Né avec un mois d'avance en plein Grand Prix de Silverstone, il a d'ailleurs, dès sa prime jeunesse, trouvé son hymne : A Kind of M4Gic de Queen. En entendant son nom et ces paroles, "la cloche qui résonne dans ta tête défie les portes du temps, l'attente paraît une éternité", il s'est demandé si le groupe britannique culte n'avait pas écrit la chanson pour lui et a râlé de voir Highlander se l'approprier – quelques années plus tôt, il s'était 4Gacé que Queen écrive Flash pour quelqu'un d'autre alors qu'il était déjà plus rapide que Flash Gordon. Deux épisodes qui ne l'empêchèrent pas de cultiver un goût prononcé pour les bandes originales de films comme Speed ou la saga Fast & Furious. Ainsi que pour celle des Aventures de Rabbi Jacob, incarné par une de ses idoles, Louis de Funès.
S'il a eu à l'adolescence sa période speed metal, ses goûts se sont rapidement étoffés, dans toutes les directions. D'ailleurs, se prêtant au jeu du portrait chinois, à la question de savoir quelle saison il voudrait être, il répond : Les 4 Saisons, remixées par Skrillex et téléchargées en 8 secondes sur Deezer. À propos de musique classique, il n'écoute pas les mouvements qui ne sont pas au minimum sur un tempo vivace (140 pulsations/minute). Et à propos de transfert de données, deux de ses morceaux préférés se trouvent être Flux de Bloc Party et Information Travels Faster de Death Cab for Cutie. "Speed is the key", se plaît-il à dire souvent en repensant à l'énergique morceau des Islandais de The Sugarcubes.
En matière d'énergie, celle du tube culte de Daft Punk, Harder, Better, Faster, Stronger, lui sert de référence, lui qui est un véritable Rocket Man (il aime bien ce titre d'Elton John), se voit volontiers en Speed King en écoutant Deep Purple, et même parfois se prend pour un Supersonic Rocket Ship qui voy4Ge plus vite que la lumière comme dans le classique des Kinks. Allergique au café, il a toujours dans sa playlist quelques shots d'adrénaline de The Prodigy (Firestarter, Speedway, Hyperspeed) en cas (jamais vu depuis sa naissance) de baisse de régime ou pour un boost ponctuel. Ready Steady Go de Paul Oakenfold fonctionne bien aussi.
Même côté coeur, il faut que ça dépote. Sensible comme la plupart des génies, il se reconnaît aussi bien dans Fast Love de George Michael ou To the Moon and Back de Savage Garden (il a largement le temps de faire l'aller-retour durant la chanson).
Born to be Wild de Steppenwolf, Life in the Fast Lane de The Eagles, Crazy Train d'Ozzy Osbourne, Livin' on the Edge d'Aerosmith... Outre ses innombrables péchés mignons rock, M4GIC a une fascination pour tout ce qui fait vibrer sa corde m4Gique. D'où son intérêt éclectique pour The Magic Touch de The Platters, You Can Do Magic d'America,
Abracadabra du Steve Miller Band, Magic Man de Heart, Magic (de The Cars ou d'Olivia Newton-John), Do You Believe In Magic de The Lovin' Spoonful... M4GIC a aussi une tendresse toute particulière pour Magic Dance, une des chansons de David Bowie dans le film Labyrinth, où il est question d'un bébé doté de pouvoirs...