Le jeudi 22 avril, Le Monde a publié une enquête sur des dîners organisés par le Club TP90, restaurant d'entreprise de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Nos confrères ont cité Michel Sarran qui y sert une carte signée. Très vite, ces dîners organisés dans des salons privatifs ont été soupçonnés de ne pas respecter les mesures sanitaires et de faire partie des dîners clandestins pointés du doigt ces derniers temps. Une polémique qui n'a en réalité pas lieu d'être !
Le juré de Top Chef et chef de restaurants gastronomiques toulousains a lui-même apporté des éléments de réponse non négligeables à travers un communiqué que M6 nous a partagé. Michel Sarran a commencé par reconnaître qu'il avait bien signé la carte du Club TP90. Toutefois, il n'est jamais appelé à préparer lui-même les repas. "Je ne suis pas présent lors de ces déjeuners ou diners à la Fédération Nationale des Travaux Publics. Je ne suis qu'un prestataire de service qui a signé la carte de cette Fédération. Un de mes salariés est délégué à la cuisine de cette Fédération", a-t-il clarifié.
Ces repas n'ont rien d'illégaux ou de clandestins
Qui plus est, Michel Sarran n'est en aucun cas responsable de la tenue de ces déjeuners ou dîners, lesquels sont organisés par l'entreprise qui fait appel aux services de la Fédération. "Cette prestation intervient dans le cadre d'un contrat annuel et ma société est rémunérée directement par la Fédération Nationale des Travaux Publics et aucunement par les personnes présentes à ces déjeuners ou dîners", a souligné Michel Sarran qui n'est pas au courant de l'identité des invités non plus.
Le complice de Philippe Etchebest tient à insister enfin sur un dernier point, à savoir qu'un protocole sanitaire stricte est bel et bien respecté pour ne pas propager la Covid-19. En outre, les lieux où se déroulent les repas sont "considérés comme des 'restaurants d'entreprise ou cantines d'entreprise' dont l'ouverture est de l'unique responsabilité des entreprises" et est autorisée "pour les salariés travaillant à des horaires décalés". Ainsi, "ces repas n'ont rien d'illégaux ou de clandestins", a fait entendre Michel Sarran, lequel regrette d'être impliqué dans un tel scandale. "Depuis plus d'un an, je respecte scrupuleusement les directives gouvernementales dues au contexte sanitaire et j'ai fermé tous mes établissements. C'est me faire un très mauvais et très injuste procès", a-t-il déploré.