L'affaire tourne au vinaigre. Il y a encore quelques jours, Anastasia Salvi était sur un petit nuage après avoir été sacrée Miss Franche-Comté 2020. Mais deux jours plus tard, la jolie brune de 23 ans se retirait mystérieusement de la compétition et cédait sa place à sa première dauphine, Coralie Gandelin. À l'origine de cette décision soudaine ? Des photos dénudées qui l'ont poussée à démissionner après avoir été... dénoncée.
C'est un homme d'une cinquantaine d'années, qui se présente comme un fan de Miss et qui tient même un compte à leur honneur, qui aurait pris la liberté d'informer le comité Miss France sur ces photos jugées inappropriées. Tout en gardant l'anonymat, il s'explique aujourd'hui sur son geste. "Une de mes connaissances m'envoie une photo d'Anastasia ne respectant pas le règlement du comité miss France. Du coup, moi je préviens une personne que je connais, proche du comité, pour lui dire que la photo circule. Je lui ai envoyé la photo, je lui ai demandé si ça respectait le règlement et ça c'est arrêté là pour moi", a-t-il raconté à France Bleu.
Après quoi, tout serait allé très vite et lui aurait échappé, mais l'homme se défend d'avoir voulu nuire à Anastasia. "Je ne pensais pas qu'il y aurait une destitution. Le monde des miss est un monde de dénonciation. (...) En facette, tout le monde est gentil, mais derrière, c'est coup bas et trahison (...). Que les choses soient claires. Moi, j'ai soutenu Anastasia, j'ai voté pour elle, je n'ai aucune animosité contre elle, souligne-t-il, assurant avoir tenté de la contacter, en vain. J'assume d'avoir envoyé la photo au comité miss France, ensuite pour ce qui est de la décision, ça les regarde."
Son "erreur", il le reconnaît, aura en tout cas créé beaucoup de remue-ménage et surtout, cela aura beaucoup agacé Anne-Laure Vouillot, la déléguée régionale du comité Franche-Comté. Elle aussi a réagi auprès de France Bleu, mais, au lieu de pointer du doigt les "coups bas" dans l'univers des Miss, elle charge Anastasia Salvi. "On ne juge pas les photos, mais le mensonge", lâche-t-elle, estimant que la Miss déchue "n'a pas été honnête". "Toutes les candidates lisent et signent un règlement. Le vrai problème, c'est que les photos dénudées sortent après l'élection. S'il n'y avait pas eu de mensonge, si elle nous avait présenté ces photos avant on aurait peut-être pu discuter, et elle aurait peut-être pu continuer l'aventure..." Et de marteler : "On ne ment pas. Quand il y a des règles, on n'a pas le droit de les dépasser." Pour conclure, elle reconnaît que le règlement "doit encore évoluer" même si, elle le rappelle "une Miss reste un modèle, un exemple et il faut garder ça à l'esprit. Il faut un cadre."
Ses propos n'ont guère été appréciés par la principale intéressée. Sur Instagram, Anastasia Salvi, qui faisait profil bas depuis son abandon, a sollicité le soutien de sa communauté à travers une nouvelle publication dont la légende dit : "Vous me connaissez, je ne suis pas une menteuse. #laveritepouranastasia"