X-Men Le Commencement et Kung Fu Panda 2 poursuivent la route qui les mène tout en haut du box-office national. Aujourd'hui, mercredi 29 juin, une dizaine de nouveaux longs métrages sortent sur nos écrans, parmi lesquels le retour de la guerre opposant les Autobots aux Decepticons, des nouveaux riches déracinés, et des vacances pas vraiment reposantes.
TRANSFORMERS 3
Réalisé par Michael Bay
Avec Shia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, Patrick Dempsey et Josh Duhamel
Titre original : Transformers - Dark of the Moon
Genre : Science-fiction
Durée : 02h35min
L'histoire : Un événement mystérieux lié à notre passé éclate au grand jour. C'est la guerre qui menace aujourd'hui notre Terre ; une guerre d'une telle ampleur que l'aide des Transformers pourrait, cette fois, ne pas suffire à nous sauver.
Notre avis : Alors oui ! C'est le plus réussi des trois volets ! Mais en même temps, ce n'était pas dur de faire mieux que les deux bouillies numériques précédentes. Ici, on parle toujours de bouillie, mais elle est un poil plus digeste, car on comprend pour une fois l'histoire, même si elle est un peu tordue... Toujours est-il que le cahier des charges est rempli : ça explose de partout, la 3D est géniale, et Rosie est très sexy. On regrettera deux petites choses : la durée surréaliste du film (plus de deux heures et demi !) et Megan Fox.
LES TUCHE
Réalisé par Olivier Baroux
Avec Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty et Claire Nadeau
Genre : Comédie
Durée : 01h35min
L'histoire : A Bouzolles, tout le monde connaît la famille Tuche. Jeff, Cathy et leurs trois enfants vivent du système D. Respectueuse de la philosophie Tuche, "l'homme n'est pas fait pour travailler", toute la famille s'emploie à être heureuse malgré le cruel manque de revenus. Leurs vies étaient toutes tracées. Ils seraient toujours pauvres, mais heureux. Mais un bouleversement va mettre en péril ce fragile équilibre. Les Tuche vont devenir riches, très riches. 100 millions d'euros gagnés à "L'Euroloterie" vont tout changer.
Quitte à changer de vie, autant changer de lieu. Quoi de plus logique pour les Tuche que d'aller vivre à Monaco, là où Cathy a toujours rêvé d'habiter.
Ils devront se faire accepter, s'intégrer dans leur nouvelle patrie, changer leurs habitudes sans changer leurs sentiments. La partie n'est pas gagnée pour cette famille qui a comme adage "Tuche pour un, Un pour Tuche".
Notre avis : Pour sa nouvelle comédie, Olivier Baroux - le "O" de "Kad et O" -, nous propose un film au canevas déjà vu mais toujours sympathique, et parvient à dégager des situations parfois bien senties. On retiendra également une certaine fraîcheur et quelques répliques qui font mouche.
NI A VENDRE, NI A LOUER
Réalisé par Pascal Rabaté
Avec Jacques Gamblin, Maria de Medeiros et François Damiens
Genre : Comédie
Durée : 01h20min
L'histoire : C'est enfin le week-end, un week-end de printemps sur le littoral atlantique. Ce week-end-là, deux retraités se rendent dans leur résidence secondaire, une maisonnette aussi vaste qu'un timbre poste, et croisent un couple de punks ayant pour gîte une maison dessinée sur le sable d'une plage. Plus loin, deux imposteurs vêtus d'orange et de vert se mettent au golf non loin d'une procession funéraire. Au même moment, un représentant en parapluies a rendez-vous avec une maîtresse sado-maso dans un hôtel du bord de mer où séjournent deux couples dont l'existence sera chamboulée par un cerf-volant perdu. Il est aussi question d'étudiants des beaux arts, de voitures de sport, de voitures sans permis, de voitures de golf, de voitures volées, de caravane, de toile de tente, de lecteur de code-barres, de cadre photo décoré de coquillages et de tempête nocturne. Un week-end où les destins, les classes sociales, les générations, les sentiments, les douleurs comme les joies, se croisent. Un week-end à la mer, en somme.
Notre avis : Après un premier long métrage tendre et réussi - Les Petits Ruisseaux - en 2010, qu'il avait adapté de sa propre bande dessinée, le dessinateur, auteur et réalisateur Pascal Rabaté nous propose son second long métrage, une nouvelle comédie singulière au casting cinq étoiles. Les situations cocasses sont très réussies, l'écriture est fine et la cohésion de l'ensemble est évidente. On attend impatiemment un troisième long métrage, avec lequel, on l'espère, Pascal Rabaté nous emmènera encore plus loin dans son univers.
A.I.