Mort à 98 ans d'Eli Wallach, l'acteur du western Le Bon, la Brute et le Truand
Publié le 25 juin 2014 à 11:11
Par Christopher R.
Eli Wallach aux Emmy Awards à New York le 22 novembre 2010. Eli Wallach aux Emmy Awards à New York le 22 novembre 2010.© Abaca
Eli Wallach à Hollywood. Los Angeles, le 22 avril 2010.
 
Bande-annonce du film Le Bon, la Brute et le Truand.
Bande-annonce du film Les Sept Mercenaires.
Eli Wallach à New York le 22 novembre 2010.
Eli Wallach en famille à Hollywood, Los Angeles, le 27 février 2011.
Eli Wallach à New York,le 22 novembre 2010.
 
Bande-annonce du film Le Cerveau.
Affiche du film Le Bon, la Brute et le Truand.
Eli Wallach au National Board Of Review Awards Gala à New York le 9 janvier 2007.
Eli Wallach au Artists & Writers Challenge en août 2003.
Josh Brolin au côté d'Eli Wallach dans Wall Street 2 en 2010.
Clint Eastwood et Eli Wallach à New York le 9 janvier 2007.
Eli Wallach à New York le 20 septembre 2010.
Eli Wallach et sa femme Anne Jackson à New York au Minskoff Theatre le 27 février 2004.
Eli Wallach aux Emmy Awards 2010 à New York.
Eli Wallach et sa femme Anne Jackson aux Oscars 2011.
Eli Wallach et Josh Brolin à New York le 20 septembre 2010.
Eli Wallach à Hollywood, Los Angeles, le 22 avril 2010.
Eli Wallach et Francis Ford Coppola à Los Angeles, le 13 novembre 2010.
 
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Figure éternelle du second rôle dans le cinéma américain, Eli Wallach est mort mardi 24 juin à New York. Il était âgé de 98 ans, a confirmé sa fille Katherine. Les causes de sa mort demeurent inconnues selon le New York Times qui a révélé l'information.

Fils d'immigrants polonais, Eli Wallach a grandi dans un quartier new-yorkais à dominante italienne. Pas étonnant que dans sa carrière future, l'acteur au visage si remarquable à l'écran, figurera dans la distribution du Parrain 3, mais s'exprimera surtout dans un genre popularisé dans la grande botte, le western. Bandit prénommé Tuco dans le cultissime Le Bon, la Brute et le Truand, où il signe son plus célèbre rôle, ou bien dans la peau du chef tyrannique Calvera dans Les Sept Mercenaires de John Sturges face à Steve McQueen, Yul Brynner et Charles Bronson, pour ce qui reste peut-être comme sa plus belle composition pour le septième art américain, Eli Wallach gagnait ses galons de star grâce au western.

Adepte de La Méthode, Eli Wallach est resté pendant plus de 50 ans un acteur adulé du public et très apprécié des studios. Un homme discret, un second rôle flamboyant à l'efficacité redoutable. En 2011, alors qu'Eli Wallach était depuis un an entré dans sa retraite – tardive pour son âge, logique pour un passionné de sa trempe – l'Académie lui décernait un Oscar d'Honneur pour l'ensemble de sa carrière.

Pour beaucoup, il restera éternellement le Truand dans le classique de Sergio Leone, face à Clint Eastwood. Plus tard, Wallach s'amusera même à raconter que les gens ont commencé le reconnaître pour ce rôle-ci, et sifflotait le fameux air musical du film à son passage. Diplômé de l'Université du Texas – où il a appris à monter à cheval, ce qui l'aidera pour glaner des rôles dans des westerns aujourd'hui cultes – puis étudiant du Neighborhood Playhouse Actors Studio avant que la guerre n'éclate, Eli Wallach a commencé sa carrière à Broadway au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et triomphe notamment sous la direction de Tennessee Williams avec The Rose Tatoo (1951) qui lui permet de décrocher un Tony Award.

Au cinéma, son succès l'impose vite comme un acteur incontournable. En 1956 il débute dans Baby Doll d'Elia Kazan dans le rôle de Silva Vacarro, un personnage de séducteur. Au début des années 1960, il casse la dynamique du film maudit de John Huston, Les Désaxés, en s'imposant tout simplement comme le seul acteur vivant du quatuor de ce film, Clark Gable, Marilyn Monroe puis Montgomery Clift disparaissant. On le retrouvera au plus fort des années 1960 dans La Conquête de l'Ouest de Henry Hathaway, John Ford et George Marshall, Comment voler un million de dollars de William Wyler ou même Le Cerveau de Gérard Oury face à Jean-Paul Belmondo. Non content d'avoir tourné ensuite avec John Huston, Stanley Kramer, Sergio Corbucci, Peter Yates, Francis Ford Coppola , ou bien en joli clin d'oeil, dans Mystic River de son ami Clint Eastwood, Eli Wallach tire sa révérence dans Wall Street : L'argent ne dort jamais d'Oliver Stone, après deux apparitions dans The Holiday et The Ghost Writer.

C.R.

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