Il n'y avait pas que le très attendu retour de Christine Bravo après quatre années d'absence qui faisait l'événement dans Les Grosses Têtes, le 20 avril sur RTL. Laurent Ruquier et sa bande avaient aussi un invité mystère rattaché à la triste actualité du moment : le frère d'Aline, celle qui avait inspiré un tube au défunt chanteur Christophe. Il a multiplié les confidences...
Edmond, le frère d'Aline Latanowicz, a ainsi évoqué l'histoire autour du célèbre tube de Christophe paru en 1965. Alors qu'elle avait un temps été présentée comme s'étant produite dans un univers peu glamour - elle était assistante dentaire à Paris, boulevard du Montparnasse, où il résidait -, la rencontre semble en réalité avoir eu lieu dans un tout autre cadre. "Il l'avait rencontrée pendant les vacances. (...) Elle était au vestiaire du Golf Drouot, je crois", s'est souvenu son frère. Une rencontre qui remonte à l'été 1964 sur la Côte d'Azur. Christophe, il y a quatre ans, avait quant à lui raconté que la jeune femme travaillait à l'Orphéon Club.
Peu après le coup de foudre, le chanteur lui dédie son titre et le fait découvrir rapidement aux parents d'Aline. "Il était venu avec son disque voir mes parents dans le Pas-de-Calais [Edmond et Aline étaient originaires d'Hersin-Coupigny, NDLR] (...) Quand mes parents ont entendu la chanson que Christophe est venu leur présenter, ils n'étaient pas d'accord !", a-t-il ajouté.
Malgré la désapprobation des parents d'Aline, le titre sortira et remportera le succès que l'on connaît. La romance de Christophe et sa belle, qui "ont vécu ensemble un moment", sera toutefois assez brève et se finira à l'initiative du chanteur... Quant à Aline Latanowicz, malheureusement morte l'an dernier à 77 ans en région parisienne, la chanson lui tapait sur les nerfs ! "Au bout d'une quinzaine d'années, elle en avait marre ! Tout le monde lui criait dessus !", n'a pas manqué de souligner son frère.
En 2016, Daniel Bevilacqua - le vrai nom de Christophe - évoquait lui aussi la femme derrière Aline, en interview dans Lui, en la qualifiant... de "Polonaise pas dégueu".