Michael Jackson© Angeli
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Les audiences préliminaires du docteur Conrad Murray, médecin personnel de Michael Jackson, ont démarré à Los Angeles, hier, le 4 janvier. Elles ont pour but de déterminer si les preuves sont suffisantes pour le traduire devant la justice, lui qui est poursuivi pour homicide involontaire dans l'affaire de la mort de Michael Jackson, survenue le 25 juin 2009. L'accusation a démarré son argumentation et accable Conrad Murray. Au cours de ces audiences, une trentaine de témoins sont attendus, mais aucun membre de sa famille n'en fait partie. Sa mère, Katherine, son frère Jackie et sa soeur LaToya étaient toutefois présents, tout comme le principal intéressé, Murray.
Ce cardialogue a été engagé à temps plein pour surveiller la santé de Michael Jackson avant et pendant les concerts prévus à Londres en juillet 2009. Les shows n'auront jamais lieu. Au mois de juin, la star décède après avoir eu une dose fatale de Propofol, un puissant anesthésiant utilisé en milieu hospitalier, que la star prenait pour réussir à dormir. Son médecin a admis avoir administré ce médicament, tout en clamant avoir tenté de sevrer son patient.
David Walgren, procureur adjoint de Los Angeles n'y est pas allé de main morte à propos du médecin, et a dressé un portrait au vitriol du praticien. Il a déclaré que Murray avait administré du Propofol sans avoir le matériel nécessaire, qu'il ne disposait pas de personnel de soin, avait tardé à appeler les secours, n'avait pas conservé les dossiers médicaux du chanteur et n'avait pas informé les secours de la condition médicale du patient.
L'assistant personnel du chanteur, Michael Williams, a également été appelé. Selon lui, Murray l'a appelé, un appel "survolté" a-t-il déclaré, avant de prévenir les secours. Toujours selon lui, le médecin a également parlé d'une mystérieuse crème que Murray avait réclamé : "Monsieur Jackson avait une certaine crème dans sa chambre et il n'aurait pas voulu que le monde entier le sache. Pouvez-vous demander à quelqu'un de retourner à la maison pour aller la chercher ?" Cette crème aurait-elle un lien avec ses problèmes de peau qui ont tant fait parler d'eux ? On n'en saura pas plus aujourd'hui.
L'un des gardes du corps de la star, Faheem Muhammad, a témoigné. Il a dit devant la justice que Murray a procédé au massage cardiaque sur MJ dans un état de panique et a demandé aux autres : "Est-ce que quelqu'un sait faire un massage cardiaque ?" Une fois que la mort a été prononcée à l'hôpital, Murray aurait également quitté les lieux pour aller manger, mais il a parlé avec la famille avant de partir.
Comme convenu, Kenny Ortega, metteur en scène des concerts avortés et réalisateur du documentaire sur les répétitions, This Is It, a fait un portrait au vitriol du médecin. Quelques jours avant sa mort, il avait sommé Michael Jackson qui se sentait affaibli d'annuler sa venue à la répétition, une décision que Murray n'a pas songé à prendre.
Face à ces déclarations accusatives, la défense se prépare pourtant à démontrer que le King of Pop s'est donné la mort lui-même. Elle souhaite expliquer que Murray a administré le 25 juin du Propofol à MJ, mais pas la totalité de la dose de cet anesthésiant qui a été découverte après l'autopsie. Elle affirme que le chanteur s'est levé et a profité de l'absence de son médecin pour s'administrer lui-même une dose supplémentaire de Propofol. Le vilain Joe, papa du chanteur, a balayé d'un revers de main la théorie du suicide en disant "C'est un Jackson, il n'aurait jamais fait ça". Ce qui est certain, c'est que MJ était très proche et très attaché à ses trois enfants et qu'il paraît peu probable qu'il se soit "suicidé" !
A suivre...
Ce cardialogue a été engagé à temps plein pour surveiller la santé de Michael Jackson avant et pendant les concerts prévus à Londres en juillet 2009. Les shows n'auront jamais lieu. Au mois de juin, la star décède après avoir eu une dose fatale de Propofol, un puissant anesthésiant utilisé en milieu hospitalier, que la star prenait pour réussir à dormir. Son médecin a admis avoir administré ce médicament, tout en clamant avoir tenté de sevrer son patient.
David Walgren, procureur adjoint de Los Angeles n'y est pas allé de main morte à propos du médecin, et a dressé un portrait au vitriol du praticien. Il a déclaré que Murray avait administré du Propofol sans avoir le matériel nécessaire, qu'il ne disposait pas de personnel de soin, avait tardé à appeler les secours, n'avait pas conservé les dossiers médicaux du chanteur et n'avait pas informé les secours de la condition médicale du patient.
L'assistant personnel du chanteur, Michael Williams, a également été appelé. Selon lui, Murray l'a appelé, un appel "survolté" a-t-il déclaré, avant de prévenir les secours. Toujours selon lui, le médecin a également parlé d'une mystérieuse crème que Murray avait réclamé : "Monsieur Jackson avait une certaine crème dans sa chambre et il n'aurait pas voulu que le monde entier le sache. Pouvez-vous demander à quelqu'un de retourner à la maison pour aller la chercher ?" Cette crème aurait-elle un lien avec ses problèmes de peau qui ont tant fait parler d'eux ? On n'en saura pas plus aujourd'hui.
L'un des gardes du corps de la star, Faheem Muhammad, a témoigné. Il a dit devant la justice que Murray a procédé au massage cardiaque sur MJ dans un état de panique et a demandé aux autres : "Est-ce que quelqu'un sait faire un massage cardiaque ?" Une fois que la mort a été prononcée à l'hôpital, Murray aurait également quitté les lieux pour aller manger, mais il a parlé avec la famille avant de partir.
Comme convenu, Kenny Ortega, metteur en scène des concerts avortés et réalisateur du documentaire sur les répétitions, This Is It, a fait un portrait au vitriol du médecin. Quelques jours avant sa mort, il avait sommé Michael Jackson qui se sentait affaibli d'annuler sa venue à la répétition, une décision que Murray n'a pas songé à prendre.
Face à ces déclarations accusatives, la défense se prépare pourtant à démontrer que le King of Pop s'est donné la mort lui-même. Elle souhaite expliquer que Murray a administré le 25 juin du Propofol à MJ, mais pas la totalité de la dose de cet anesthésiant qui a été découverte après l'autopsie. Elle affirme que le chanteur s'est levé et a profité de l'absence de son médecin pour s'administrer lui-même une dose supplémentaire de Propofol. Le vilain Joe, papa du chanteur, a balayé d'un revers de main la théorie du suicide en disant "C'est un Jackson, il n'aurait jamais fait ça". Ce qui est certain, c'est que MJ était très proche et très attaché à ses trois enfants et qu'il paraît peu probable qu'il se soit "suicidé" !
A suivre...