

Le 27 juin dernier, la nouvelle a choqué de nombreuses personnes : Nehuda (25 ans) et Ricardo Pinto (26 ans), couple qui s'est fait connaître grâce à la télé-réalité, étaient soupçonnés de maltraitance à l'encontre de leur fille Laïa, âgée de 4 mois. Ce dimanche 9 juillet, nous apprenons que l'affaire prend une nouvelle ampleur.
Nos confrères du Parisien – lesquels rappellent que le juge des enfants du tribunal de grande instance de Tarascon (Bouches-du-Rhône) doit statuer lundi à 9 heures sur le placement ou non du bébé – dévoilent que le candidat des Anges a été mis en examen pour "violences volontaires contre mineur de 15 ans" et placé sous contrôle judiciaire avec injonction de soin. On apprend également que la mère de l'enfant, Nehuda, qui n'a pas été auditionnée par le juge d'instruction, serait pour l'instant mise hors de cause.
Comme c'est le cas depuis le début de l'affaire, le couple maintient qu'il s'agit d'un accident et soutient le fait que Ricardo a jeté, suite à une altercation dans sa voiture, son téléphone en direction de sa compagne. Appareil qui a atterri sur le visage de son bébé. Résultat, l'enfant de 4 mois souffre d'une fracture et d'ecchymoses. Le couple demande aujourd'hui la garde de Laïa qui se trouve toujours dans le service pédiatrie du CHU de Dijon où elle soignée. Si la demande n'est pas acceptée par le juge pour enfants, le duo pourrait, toujours selon le Parisien, "proposer au magistrat une séparation afin que la mère puisse obtenir la garde de sa fille. En dernier ressort, l'enfant pourrait être confié à la grand-mère".
Arié Alimi, l'avocat de Ricardo et Nehuda estime pour sa part que "toutes les expertises ont confirmé qu'il s'agissait d'un dramatique accident". Et poursuit : "Il est bien sûr nécessaire d'être prudent s'agissant d'un bébé de quatre mois. Mais il semblerait que le parquet ait décidé de se mettre à la télé-réalité. A cette égard, nous déposons une plainte pour violation du secret de l'enquête."
Les candidats de télé-réalité se disent pour leur part "victimes de leur réputation et d'un emballement médiatique".
Selon maître Valérie Duez-Ruff, avocate au barreau de Paris contactée par Public, les violences sur un mineur de moins de 15 ans sont passibles de vingt ans de réclusion criminelle "lorsqu'elles ont entraîné une infirmité permanente". Dans le cas où elles sont la cause "de blessures graves", la peine encourue est de dix ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. Enfin, dans les cas "les moins graves", la justice prévoit cinq ans de prison et une amende à hauteur de 75 000 euros.
Rappelons que le couple reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la preuve du contraire.