Richard Virenque : Son projet très luxe ruiné par ses voisins, "ils n'ont que ça à faire"

Lorsqu'on s'est investi pendant plusieurs années dans un projet aussi ambitieux, difficile de tourner la page du jour au lendemain. Après une carrière sportive très prolifique dans le cyclisme, Richard Virenque a décidé de se lancer dans un projet immobilier d'envergure du côté de Carqueiranne, une petite commune située dans la Var. Un projet d'hôtel de luxe auquel le célèbre sportif de 53 ans a associé son nom, mais qui ne verra finalement jamais le jour.

Forcément une grosse déception pour Richard Virenque, comme il l'explique dans Var-Matin. "Cela faisait six ans que je portais ce projet qui allait créer 120 emplois directs et servir l'économie", indique le champion, qui a récemment fait une rare apparition aux côtés de son fils Eden (8 ans), avant d'ajouter : "Il faudrait que je recommence à zéro avec des voisins déterminés et qui n'ont que ça a faire. Ce serait repartir pour cinq ans de procédures." Une énorme déception donc pour l'ancien multiple vainqueur du maillot à pois sur le Tour de France, qui accuse le coup après cet échec.

Le problème pour Richard Virenque et ses associés, qui souhaitaient faire une extension de la villa Bettyzou, pour l'aménager en hôtel cinq étoiles, vient du voisinage. Ces derniers ont obtenu l'annulation définitive du permis autorisant la transformation de la demeure en hôtel. "La villa Bettyzou s'insère dans une bande côtière comprenant un certain nombre d'imposantes villas des années 1930, dont elle constitue un très bel exemple, entouré d'une zone boisée", ont indiqué les juges de la cour administrative d'appel de Marseille, qui ont confirmé l'annulation du projet.

Un projet auquel tenait Richard Virenque, qui espérait en faire "une vitrine" au niveau de la région. L'hôtel devait notamment comprendre 55 chambres, un spa ainsi qu'un restaurant. Dépité, l'ancien cycliste, en couple avec Marie-Laure, la mère d'Eden, va donc abandonner la construction de cet hôtel de luxe. "Le projet tombe à l'eau", assure celui qui a, un temps, pensé à présenter une version moins ambitieuse à la mairie.