La vie de Sara n'a plus la même saveur depuis un an. Sur Instagram, l'ancienne candidate de Koh-Lanta (2013, 2014 et 2020) a une fois de plus évoqué, très émue, son algodystrophie qui lui gâche la vie.
Lors de ses aventures dans Koh-Lanta, celle que l'on surnommait "Sara Croft" s'était rapidement fait remarquer pour sa détermination et sa force physique. La femme de 51 ans était une véritable machine et n'était pas du genre à abandonner au premier obstacle. Malheureusement, à la suite d'un problème au genou, Sara a dû se faire opérer. Et, après la pose de sa prothèse, elle a développé le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), aussi appelé l'algodystrophie. Elle se caractérise par une douleur intense continue d'une région du corps, la privant ainsi d'exercices physiques depuis son opération en février 2020.
Las et affectée, Sara a évoqué sa maladie à travers un vidéo Instagram postée le 13 février 2021. Après avoir rappelé comment son syndrome est apparu, l'ex-aventurière de TF1 a évoqué ses "brûlures, douleurs qui n'en finissent pas, plus ou moins violentes". "Un an après, les douleurs sont certes moins fortes, mais elles sont là en permanence. (...) Je peux à peine descendre une marche d'escalier. J'en monte tout juste une. Ma vie n'a plus de sens depuis le 10 février 2020. J'ai perdu toute confiance en moi, j'ai perdu mon activité professionnelle. Je ne l'ai pas perdue totalement parce que je suis gérante de mon club de remise en forme, mais j'ai perdu le rôle que j'avais dans ce club comme je suis en arrêt longue maladie. (...) Je me vois tellement diminuée que j'ai perdu pied", a-t-elle expliqué, les larmes aux yeux.
Les médecins ne savent pas combien de temps peut durer la maladie et ne savent pas la traiter. On propose aux patients des anti-douleurs ou des neuroleptiques. Des séances avec des psychologues sont également recommandées car "cette pathologie est à l'origine de nombreuses grosses dépressions". "J'en suis la preuve, vous n'avez plus envie de quoi que ce soit. Vous voyez les jours passer sans en voir l'utilité et un aboutissement positif. J'ai même à l'occasion de mon suivi médical demandé de me couper la jambe tellement je n'en pouvais plus", a-t-elle reconnu. Une requête refusée car son médecin croit en sa guérison.
Sara aussi veut désormais y croire et aujourd'hui, elle est engagée auprès d'une association qui lutte contre l'algodystrophie. "Un jour, je remarcherai correctement, je remonterai des escaliers", a-t-elle conclu positive.